Aujourd’hui, 30 octobre 2017, le gouvernement a annoncé les grandes lignes de la réforme de l’entrée à l’Université parmi lesquelles celle visant à établir une sélection après l’obtention du baccalauréat, que les Jeunes Écologistes ne peuvent accepter.

La sélection à l’Université existe déjà, celle-ci est sociale. Les enfants issu-e-s des catégories les moins favorisées accèdent beaucoup plus difficilement à des études supérieures en raison de facteurs tant économiques que culturels.

“Le gouvernement, au lieu de combattre ces inégalités en amont, décide d’augmenter cette sélection en complexifiant l’entrée dans le supérieur.” pointe Hugo Cordier, co-secrétaire fédéral des Jeunes Écologistes.

Allonger d’une année les études par une année de consolidation des “prérequis” n’a qu’un but : dissuader des vocations et donc faire baisser les effectifs. Donner la possibilité aux universités de refuser un bachelier au regard de ses bulletins scolaires, c’est instituer une sélection formelle tout en remettant en cause la qualité du diplôme du baccalauréat.

“Les universités ne souffrent pas d’un trop plein de vocations, mais de l’austérité que l’État leur impose à l’image de la coupe budgétaire de 331 millions d’euros déjà opérée en 2017” rappelle Célia Da Costa Cruz, co-secrétaire fédérale des Jeunes Écologistes.

L’augmentation du budget annoncée ne suffira pas à couvrir les dépenses liées aux nouvelles prérogatives des établissements qui ne peuvent déjà plus répondre aux besoins des étudiant-e-s .

Les Jeunes Écologistes appellent à la mobilisation pour que l’Université soit un lieu d’émancipation par le savoir pour toutes et tous, et non un facteur supplémentaire de reproduction sociale.

Contacts :

Célia Da Costa Cruz, co-secrétaire fédérale – 06 29 70 95 61

Hugo Cordier, co-secrétaire fédéral – 06 14 29 27 28

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