Controverse autour du glyphosate, scandales sanitaires à répétition, omniprésence du plastique, épidémie d’obésité et de maladies cardio-vasculaires, augmentation des troubles alimentaires… quelque chose ne tourne pas rond dans notre alimentation. Les rayons de supermarchés sont des musées d’aberrations débarquées des quatre coins du monde, à grand renforts d’intrants, de pollution, et semant au passage le désarroi de producteurs pris à la gorge et des souffrances animales inimaginables.
Nous, jeunes, écologistes, sommes des consomm’acteurs.rices averti.e.s qui demandons un changement systémique des modalités de production et de distribution de ce dont nous nous nourrissons.
L’Union Européenne joue un rôle majeur dans la détermination du contenu de ce qui se retrouve dans nos assiettes. Elle édicte les normes qui vont encadrer la production et la distribution. Le combat contre les projets de traités de libre-échange qui voient sans cesse le jour et menacent d’ouvrir le marché européen aux OGM, aux poulets chlorés et autres produits d’un genre tout aussi inquiétant, se mène au niveau de l’Union Européenne : ces luttes sont rudes, nous avons besoin d’un front écologiste solide pour y faire rempart !
L’avenir de nos assiettes, nous le voulons bio, relocalisé, moins carné, et sans plastique.
Pour cela nous proposons :
- D’instaurer en premier lieu une journée hebdomadaire végétarienne dans tous les restaurants scolaires et collectifs de l’Union européenne.
- De créer une direction générale de la Commission responsable de la protection animale, impliquée dans l’élaboration des lois et dotée de pouvoirs d'inspection de leur application, nécessaires pour les faire respecter
- D'étendre des règlementations liées à l'étiquetage des produits alimentaires (un Nutriscore européen ; un logo indiquant la présence d’OGM, de viande nourrie aux OGMs, et ou de perturbateurs endocriniens ; pour les produits alimentaires d’origine animale, une information disponible sur les élevages, abattoirs et conditions de transport tenant compte du bien être animal ; pour les produits à base de poissons sauvages, un marquage pour indiquer l'impact de la pêche)
- De réorienter des fonds de la PAC (Politique Agricole Commune) réformée vers les productions dédiées à l'alimentation durable, telles que les protéines végétales : fruits et légumes, céréales et légumineuses à destination humaine, viandes uniquement issues d'élevage extensifs…