1. Pour une Europe
Verte et Vivante
Europe
Vivante
2. Pour une Europe
accueillante et inclusive
Europe
Inclusive
3. Pour une Europe
enfin sociale
Europe
Sociale

Rêvons notre Europe

Pour une Europe verte et vivante

Reprenons le contrôle de nos assiettes !

Controverse autour du glyphosate, scandales sanitaires à répétition, omniprésence du plastique, épidémie d’obésité et de maladies cardio-vasculaires, augmentation des troubles alimentaires… quelque chose ne tourne pas rond dans notre alimentation. Les rayons de supermarchés sont des musées d’aberrations débarquées des quatre coins du monde, à grand renforts d’intrants, de pollution, et semant au passage le désarroi de producteurs pris à la gorge et des souffrances animales inimaginables.

Nous, jeunes, écologistes, sommes des consomm’acteurs.rices averti.e.s qui demandons un changement systémique des modalités de production et de distribution de ce dont nous nous nourrissons.

L’Union Européenne joue un rôle majeur dans la détermination du contenu de ce qui se retrouve dans nos assiettes. Elle édicte les normes qui vont encadrer la production et la distribution. Le combat contre les projets de traités de libre-échange qui voient sans cesse le jour et menacent d’ouvrir le marché européen aux OGM, aux poulets chlorés et autres produits d’un genre tout aussi inquiétant, se mène au niveau de l’Union Européenne : ces luttes sont rudes, nous avons besoin d’un front écologiste solide pour y faire rempart !

L’avenir de nos assiettes, nous le voulons bio, relocalisé, moins carné, et sans plastique.

Pour cela nous proposons :

  1. D’instaurer en premier lieu une journée hebdomadaire végétarienne dans tous les restaurants scolaires et collectifs de l’Union européenne.
  2. De créer une direction générale de la Commission responsable de la protection animale, impliquée dans l’élaboration des lois et dotée de pouvoirs d'inspection de leur application, nécessaires pour les faire respecter
  3. D'étendre des règlementations liées à l'étiquetage des produits alimentaires (un Nutriscore européen ; un logo indiquant la présence d’OGM, de viande nourrie aux OGMs, et ou de perturbateurs endocriniens ; pour les produits alimentaires d’origine animale, une information disponible sur les élevages, abattoirs et conditions de transport tenant compte du bien être animal ; pour les produits à base de poissons sauvages, un marquage pour indiquer l'impact de la pêche)
  4. De réorienter des fonds de la PAC (Politique Agricole Commune) réformée vers les productions dédiées à l'alimentation durable, telles que les protéines végétales : fruits et légumes, céréales et légumineuses à destination humaine, viandes uniquement issues d'élevage extensifs…

Faisons la révolution agroécologique !

Nos terres deviennent des déserts ; nos campagnes sont vides ; nos printemps sont silencieux ; nos agriculteurs sous-rémunérés, épuisés, intoxiqués : voilà le résultat de décennies d’un modèle agricole ravageur qui partout homogénéise, pollue, et tue faune flore et sols.

Une UE écologiste lit l’avenir dans une régénération de nos terroirs ruraux : bien loin de compter sur le « rayonnement » des métropoles pour tirer les territoires vers un illusoire « progrès », elle investit dans ce qui nous nourrit et nous maintient ensemble en vie. Au travers d’une PAC (Politique Agricole Commune) devenue Politique Alimentaire et Agricole Commune, elle investit massivement dans la transition agroécologique, elle permet la constitution d’un peuple de paysans et la conversion des grandes exploitations de monocultures en havres nourriciers, diversifiés et relocalisés.

Une UE écologiste contribue ainsi à la réhumanisation des chaînes alimentaires : relocaliser nos systèmes alimentaires, c’est aussi remettre du lien entre producteurs et consommateurs, qui sont alors non seulement dans une relation marchande et abstraite, mais dans une relation de proximité conviviale.

Nous proposons une nouvelle politique dès 2019 en transformant la PAC (Politique agricole commune) en Politique alimentaire et agricole commune (PAAC) :

  1. Cette nouvelle politique devra être élaborée avec la participation des régions. Elle accompagnera la transition vers une agriculture 100% bio et locale, avec une première échéance à 30% en 2025 ; et l’interdiction des pesticides et nouveaux OGM.
  2. Les objectifs de la PAAC seraient recentrés autour d’une alimentation saine, durable et relocalisée permettant d’amorcer un nouveau contrat entre agriculture et société
  3. La PAAC protègera l'environnement : le sol doit faire l’objet d’une nouvelle approche agricole caractérisée par le renouvellement de la matière organique, un travail réduit et une couverture végétale accrue ; la diversité des cultures et la biodiversité naturelle doivent être favorisées dans nos pratiques agronomiques
  4. De l'abattoir multi-espèce à la légumerie, elle soutiendra les outils de transformation agroalimentaires de proximité et à dimension humaine
  5. Elle reposera sur le soutien à la demande intérieure en fixant à la restauration collective des objectifs de produits bio et locaux dans les repas
  6. Fondatrice d’une démocratie alimentaire, intégrera les citoyen·ne·s dans les comités des fonds européens
  7. Elle conditionnera l'ensemble des aides d'investissement à un critère territorial pour bannir le soutien à l'export et généraliser les plans alimentaires territoriaux via le deuxième pilier et le programme LEADER
  8. Elle renforcera la conditionnalité des aides pour engager l'ensemble des fermes et filières dans la transition agro-écologique. Celles-ci, respectant un ratio hectare de surface agricole utile par exploitation, visera à favoriser l'agroforesterie, en partie disparue, et ce en priorité dans les secteurs de captage des eaux de consommation
  9. Elle abandonnera les aides aux agrocarburants et aux cultures énergétiques
  10. Elle s'appuiera sur la lutte contre le gaspillage alimentaire et les systèmes de redistribution alimentaire auprès des plus fragiles (nous gaspillons 20% de la nourriture que nous produisons alors que 55 millions de personnes souffrent de la faim dans l'Union).

Faisons la révolution énergétique !

La civilisation thermo-industrielle atteint ses limites : l’extraction du pétrole conventionnel est sur un plateau depuis 2005, l’extraction des pétroles « non-conventionnels « (gaz et pétroles de schiste, sables bitumineux du Canada…) constitue un désastre environnemental, social et financier. Plus nous tardons à engager la transition énergétique, plus nous aggravons le dérèglement bioclimatique et le risque de basculer vers un chaos dont les conséquences politiques et sociales seront brutales.

L’Union Européenne s’est construite autour du charbon et de l’acier ; nous voulons la refonder autour du potentiel de puissance du soleil et du vent. A l’heure des dérives nationalistes et des périls anti-démocratiques, ce grand projet peut unir et remettre en mouvement l’Union Européenne.

Nous proposons :

  1. De mobiliser 100 milliards d’euros par an d’investissement pour l’emploi et la transition écologique et solidaire sur 10 ans, via la Banque Centrale Européenne et la Banque Européenne d’Investissement, alliant fonds publics et privés
  2. Ces investissements seront décidés par et sur les territoires, avec la participation des citoyen.ne.s, dans une logique d’intérêt général
  3. Ces investissements iront prioritairement vers cinq domaines : la sobriété et l'efficacité énergétique (dont la rénovation thermique et l'économie circulaire), la mobilité durable, la protection de la biodiversité, l'agriculture agro-écologique, les énergies renouvelables (notamment l'éolien flottant et maritime et le photovoltaïque, domaine dans lequel 300 000 emplois ont été détruits en Europe et 60 000 en France entre 2011 et 2013, et principalement dominé par les constructeurs chinois). Cela permettrait par ailleurs à l’Europe de limiter sa dépendance vis-à-vis des grands extracteurs d’énergies fossiles que sont les pays producteurs de pétrole et de gaz (Iran, Russie, Arabie Saoudite).

Pour une Europe accueillante et inclusive

Accueillons dignement les exilé.e.s

Notre humanité sombre avec ceux et celles que nous laissons couler en Méditerranée ; les valeurs auxquelles nous nous croyons se meurent avec ceux et celles que nous laissons périr sur les cols et dans les vallées de nos montagnes. Nous refusons la brutalisation et la déshumanisation des discours politiques consistant soit à partir de l’idée que ces vies de nous concernent pas, soit à se défausser de toute réflexion sur la complexité du phénomène migratoire en martelant la distinction entre « migrants économiques » et « réfugiés politiques ».

Nous voulons une Europe qui assume ses responsabilités et tient compte du rôle historique de nos gouvernements dans les processus économiques et politiques qui ont contribué largement aux difficultés que connaissent aujourd’hui les territoires de départ.

Dans un monde de plus en plus instable, où il faudra faire face à une pénurie de lieux où il fait bon vivre, nier la communauté de destin que nous partageons avec les exilé.e.s est politiquement lâche et dans la pratique intenable : avec le dérèglement climatique, les migrations vont être un moyen d’adaptation et une condition de survie. Il faut faire dès maintenant le choix du courage, de l’accueil et de l’humanité.

Nous proposons :

  1. La mise en place de corridors humanitaires, des voies sûres et légales, afin d’éviter les naufrages ; garantir, tout au long du parcours migratoire, un accueil digne des réfugié.e.s ; enfin désengorger les camps de réfugié.e.s et migrant.e.s situés dans les pays les plus impactés, mettre en place une mission européenne de sauvetage en mer.
  2. La réforme urgente de la politique d'asile, via le remplacement du règlement de Dublin par une gestion communautaire directe et unifiée de l'asile, garantissant l'accueil solidaire et équitable à travers l'Union
  3. La fin des politiques d’externalisation de l’asile établies par des accords inégalitaires avec les pays de transit, et qui retiennent les personnes en droit de demander l’asile en Europe dans des territoires où leurs droits les plus fondamentaux ne sont pas garantis.
  4. La mise en place d’un titre de séjour européen résident.e extra-communautaire doit permettre la libre circulation et libre installation des personnes étrangères au sein de l’Union européenne. Plus juste et plus efficace qu’une politique de quota, ce mécanisme permettra aux migrant.e.s de s’installer là où ils et elles disposent de davantage de chances d’insertion socio-économique.
  5. Le soutien par des fonds européens des territoires volontaires pour établir des politiques d’accueil volontaristes.
  6. La création d’un statut de réfugié climatique et environnemental en attendant une réforme complète du droit d’asile et des politiques migratoires, sur la base d’un droit à la mobilité, pour faire face aux enjeux du siècle

Faisons une Europe féministe !

En dépit des avancées considérables qu’a garanti le mouvement #MeToo et la prise de conscience qu’il a fait émergé, dans les faits les inégalités entre femmes et hommes restent fortes et les structures fondamentales de la culture patriarcale demeurent solides. Il est même des pays en Europe où le front conservateur grignote des droits acquis de haute lutte et confortent la banalisation de propos, d’attitudes et d’actes inacceptables, rétrogrades et dégradants.

Notre Europe doit être une barrière contre ce retour en arrière et doit contribuer à maintenir le front contre toutes les formes de discrimination envers les femmes, qu’elles soient institutionnelles, culturelles, ou économiques.

Les meneur.se.s des grèves pour le climat étaient surtout des meneuses, nombre de nos candidat.e.s sont des candidates, partout des femmes se lèvent pour lutter en un même mouvement pour leurs droits et ceux du vivant : voilà quelques preuves parmi tant d’autres que l’écologie est résolument féministe. Faisons de l’Europe le bastion de ce combat !

Nous proposons :

  1. De rendre obligatoire l'indemnisation minimale des congés d'accueil de l'enfant, au même niveau que les congés maladie, avec un congé parental réellement partagé entre les deux parents et un congé prénatal et post-natal pour la mère. Ces congés devront être comptabilisés dans le calcul des retraites de manière rétroactive.
  2. De garantir l’accueil de la petite enfance à travers l’Union , notamment via des modes de garde collectifs, afin de garantir l’employabilité des femmes et l’égalité entre les enfants de tous les milieux sociaux.
  3. La transparence sur les inégalités de salaires au sein des entreprises et la fixation de trajectoires contraignantes visant 0 écarts de salaire à travail égal à horizon 2030.
  4. La constitutionnalisation du droit à l’avortement et à la contraception.

Protégeons et renforçons les droits des personnes transgenres et LGBTQI+/les droits des minorités sexuelles

Contre les discours conservateurs qui défendent la protection d’un soi-disant « ordre des choses » ne souffrant aucune déviation, nous défendons une écologie qui est synonyme d’émancipation et de liberté. Aucune tradition ou culture ne peut prétendre à un droit de dicter aux citoyen.ne.s les contours de leur identité. Il y a oppression et dénégation des droits humains les plus fondamentaux chaque fois que cela se produit.

Notre écologie défend les droits des minorités sexuelles, elle lutte contre les discriminations à leur égard, encore bien trop répandues et qui sont même en hausse dans les sociétés où le conservatisme patriarcal fait retour. L’UE peut être un rempart contre ce retour ; elle doit faire progresser les politiques, les pratiques et les perceptions pour garantir les droits des minorités sexuelles.

Nous proposons :

  1. La mise en place au niveau européen d’un plan de lutte contre les violences aux personnes LGBTQI+ (lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres, queers et intersexes), et la formation des forces de l’ordre européennes à l’accueil des personnes ayant fait l’objet de violences sexistes ou sexuelles
  2. D’acter l’interdiction des opérations chirurgicales non-nécessaires sur les enfants intersexes.
  3. De poursuivre le combat sur les nombreux droits qu’il reste encore à renforcer et à conquérir : prise en charge des soins (traitement hormonal et opération) permettant le changement de sexe ; droit au changement de nom ; droit de se marier…

Pour une Europe enfin sociale

Remettons la finance à sa place

La crise de 2008 et ses lourdes conséquences ont été de puissants révélateurs des dérives du système financier mondialisé, qui entraine le monde dans des affres sans fond au gré de ses bulles et de leurs éclatements. Il faut remettre la finance à sa place : la finance doit servir l’économie réelle, l’économie réelle doit servir l’humain et protéger le vivant. La recherche de profits, dans un monde où les inégalités sont abyssales et s’accroissent chaque jour, ne peut être la seule boussole. Le système financier, hystérisé et déconnecté, est aujourd’hui extrêmement fragile et est une source de risques terribles pour nos sociétés : le capitalisme vit aujourd’hui à crédit, perfusé par 170 000 milliards de dettes, des bulles financières se constituent à l’horizon, et menacent d’exploser.

L’Union Européenne a le pouvoir et le devoir d’intervenir de manière forte pour réguler, stabiliser et orienter la finance selon les objectifs politiques, sociaux, économiques et écologiques qu’elle se sera fixé.

Notre première priorité devrait être l’immense dette écologique qui s’accumule à mesure que nous soutirons chaque année à la planète 1,7 fois ce qu’elle est capable de fournir.

Nous proposons :

  1. Une réforme structurelle du secteur bancaire de l’Union devrait être mise en oeuvre, à savoir une séparation totale des activités de banque de détail (nécessaires au fonctionnement de l’économie réelle) et des autres activités financières et à plus haut risque sur les plans juridique, organisationnel et opérationnel
  2. Que l’Union bancaire soit achevée. Il faut sécuriser et fiabiliser le secteur bancaire de la zone euro et de l’Union dans son ensemble et cesser de sauver les banques non viables par l’argent des contribuables et avec un impact minimal sur l’économie réelle.
  3. Que le Comité européen du risque systémique ait de réels pouvoirs de détection et de dégonflement des bulles du crédit et des risques macro-prudentiels plus généraux
  4. L’interdiction progressive de la titrisation des crédits bancaires
  5. L’interdiction des marchés de gré à gré et le trading haute fréquence
  6. Enfin, nous lutterons contre l'instabilité financière réduisant la prise de risque des banques sur les marchés financiers et en réduisant les oligopoles bancaires nationaux, en réorientant les investissements et les dépôts loin des activités spéculatives, en créant un marché d'obligations et un budget pour l'avenir de l'Union vers le long-terme, la protection de l'environnement et les emplois de demain.

Réinventons le travail !

Le marché unique européen crée aussi un vaste marché du travail qui, en l’absence d’harmonisation des systèmes sociaux et fiscaux des pays, résulte en une grande course au moins disant social et environnemental qui met en concurrence les travailleur.se.s (souvent les plus précaires) les uns avec les autres. Les impératifs répétés à la « flexibilité », l’injonction à être mobiles, à s’adapter, se former, se reformer, sont autant de mantras d’un néolibéralisme dévastateur qui voudrait nous faire croire qu’il n’y a « pas d’alternative ».

Il y a une alternative : nous, jeunes, écologistes, refusons le modèle ubérisé du travail tout autant que nous refusons la fatalité d’un taux de chômage chez les jeunes qui s’amonte à plus de 15% en Europe

Nous voulons des emplois de qualité, protégés et stables, dont la pérennité ne soit pas soumise aux fluctuations des profits de multinationales et dont le sens n’est pas réduit à la seule recherche de l’efficacité et de la profitabilité. Nous voulons sentir que par notre travail nous contribuons à la construction du monde, non à sa destruction progressive.

Nous proposons :

  1. De mener une politique d’encouragement à réduire la durée du temps de travail
  2. D’offrir un revenu jeunesse pour faciliter l’insertion des jeunes européennes et européens entre 18 et 25 ans
  3. En premier lieu, la création d’une allocation jeunesse directe et uniforme pour tou.te.s les Européen.ne.s âgé.e.s de 18 à 25 ans. Cette allocation a vocation, à terme et au fil de l’harmonisation sociale, à constituer le revenu de base universel
  4. D’offrir un pass Interrail pour chaque jeune à partir de 16 ans, utilisable pendant dix ans
  5. De proposer plutôt qu’un Service national obligatoire, le renforcement des services civiques volontaires européens, et réfléchir, avec les États volontaires, à la mise en place d’un service universel européen.

Garantissons/Renforçons la protection sociale et environnementale

Le dérèglement climatique et la destruction graduelle de notre environnement vont créer des situations de crise, dont les premières victimes seront les personnes les plus précaires et vulnérables. A rebours de la politique libérale et de l’idéologie de la concurrence qui crée des déserts territoriaux, il faut garantir un socle de protection et de services publics à tous les citoyen.ne.s et sur tous les territoires. Sans cela, les inégalités se creuseront demain non plus seulement entre ceux qui auront plus et ceux qui auront moins, mais entre ceux qui pourront vivre et ceux qui seront soumis aux risques constants de catastrophes naturelles, d’épidémies, de pénuries… L’Union Européenne doit être le lieu de réinvention des rapports entre le public et le privé en vertu d’une prise en compte des communs qu’il faut à tout prix protéger. Elle doit mettre fin au processus de libéralisation et de marchandisation des biens et services qui constituent nos bases de vie.

Nous proposons :

  1. De mettre en place une garantie européenne des services publics qui reposerait sur trois piliers :
    • la possibilité de sortir du secteur de la concurrence libre et non faussée des services permettant le respect des droits fondamentaux (notamment l’éducation, la culture, la santé, l'eau, les transports, les communs...)
    • la redéfinition de l’objet des entreprises européennes afin d’y intégrer la notion d’intérêt général et collectif
    • enfin, la mise en place de Pactes européens d’intérêt général, pour permettre aux territoires d’engager des partenariats publics/citoyen.ne.s pour la transition écologique et solidaire, permettant la préférence locale (notamment dans l’énergie ou l’alimentation).
  2. De créer une sécurité socio-environnementale européenne, financée par la taxation des activités polluant les écosystèmes, pour faire face à la hausse inévitable des frais de santé liés aux dégradations environnementales et la vulnérabilité des personnes précaires face à ces dernières