« À travail égal, salaire égal » ? Aujourd’hui, les femmes françaises gagnent encore 15,1% de moins que les hommes, à poste égal.
Selon les calculs du collectif les Glorieuses, les femmes travaillant en France le feraient bénévolement à partir d’aujourd’hui à 16h34. Cette date est appelée à devenir un symbole des inégalités femmes-hommes, en écho aux femmes islandaises qui sont descendues dans la rue le 24 octobre à 14h38, comme en 1975, pour revendiquer à nouveau l’égalité.
Néanmoins ce calcul hypothétique ne doit ni masquer les causes profondes de ces inégalités – éducation, politiques familiales, socialisations stéréotypées, temps partiels imposés, dévalorisation des filières occupées majoritairement par des femmes, freins aux promotions, répartition inéquitable des congés parentaux, etc. – ni faire du salaire masculin la norme ou l’objectif idéal. « En plus de l’égalité des salaires, tou-te-s méritent de meilleures conditions de travail et de meilleurs salaires : parmi les travailleurs-euses aliéné-e-s, les femmes et minorités LGBTQ+ ou ethniques sont suraliénées », ajoute Lucas Rochette-Berlon.
Une politique progressiste, ambitieuse et de long-terme passe nécessairement par la réduction du temps de travail à 32h/semaine, des salaires plafonnés de 1 à 10 au sein des entreprises, et un revenu de base universel qu’appellent les Jeunes Écologistes. Continuons à nous battre pour une égalité réelle !
- Lucas Rochette-Berlon – 06 38 21 62 74
- Oriane Pigache – 06 82 45 78 42