Le 26 avril 1986, la centrale nucléaire de Tchernobyl entrait en fusion, dégageant des nuages de radioactivité qui allaient contaminer une grande partie de l’Europe.
Aujourd’hui, 30 ans après, force est de remarquer que malgré les catastrophes, malgré l’endettement d’EDF, malgré les études sur l’impact sanitaire et écologique des centrales nucléaires, la transition énergétique peine à se mettre en place. La faute en revient principalement à des lobbies très puissants et à un État servile dès qu’il s’agit de préserver le pré carré de la France en matière d’énergie, au détriment de sa population.
« Le souvenir des victimes des catastrophes nucléaires doit nous aider à prendre toutes et tous conscience que ce système est mortifère et dévastateur pour les êtres vivants, la planète mais aussi pour la société« , explique Cécile Germain, co-secrétaire fédérale des Jeunes Écologistes.
30 ans après la catastrophe, la zone contaminée est encore radioactive ; un nouveau sarcophage de béton doit être posé sur le réacteur 4 à Tchernobyl. Combien d’années et de béton faudra-t-il attendre avant que le lieu puisse à nouveau être sain ? Plus que n’en comptent une vie humaine, c’est certain. Nos dirigeant-e-s doivent prendre le problème du nucléaire à bras le corps et, comme aujourd’hui un-e français-e sur deux, dire simplement, « Non merci ».
« Nous étions des milliers à dire pendant ce mois du nucléaire notre ras-le-bol et nous reviendrons jusqu’à ce que toutes les centrales soient définitivement fermées« , conclut Michaël Jeanjean, porte-parole des Jeunes Ecologistes.
Les Jeunes écologistes demandent au gouvernement de sortir enfin la France du cauchemar qu’est le nucléaire et réclament :
– la fin des investissements dans la construction de nouvelles centrales
– la fermeture de la centrale de Fessenheim en 2017
– l’application d’une programmation de l’énergie qui acte les impératifs de la loi de transition, et une baisse rapide de la part du nucléaire dans le mix énergétique
– un réel investissement dans les renouvelables pour compenser le retard de la France en la matière afin d’atteindre le tout-renouvelable à l’horizon 2050
Contacts:
Cécile Germain, co-secrétaire fédérale – 06 95 85 76 57
Michaël Jeanjean, porte-parole – 06 69 29 70 94