A la veille du vote sur le traité ACTA au Parlement européen, les Jeunes Écologistes tiennent à rappeler les dangers de ce traité et demandent aux eurodéputé-e-s de le rejeter définitivement.
Le traité ACTA, censé lutter contre les contrefaçons et défendre le principe de propriété intellectuelle, a été signé le 26 janvier dernier à Tokyo. Il doit pour finir encore être adopté par le Parlement européen jeudi prochain. Négocié dans la plus grande opacité, ACTA constitue un réel danger pour les libertés des individus.
D’une part, ACTA donne aux autorités policières les moyens de réclamer des données personnelles auprès des fournisseurs d’accès à internet, bafouant les libertés numériques. Dans le domaine de la santé d’autre part, les douanes auront la possibilité de détruire des stocks de médicaments génériques suspectés de contrefaçon, protégeant ainsi à outrance les intérêts des grandes firmes pharmaceutiques. Enfin, dans le domaine de l’agriculture, ACTA interdira la libre circulation des semences paysannes au titre de la propriété intellectuelle des entreprises semencières sur le vivant.
Parce que les Jeunes Écologistes considèrent le traité ACTA comme une menace inacceptable pour les libertés des citoyennes et des citoyens, ils se sont mobilisés dès janvier 2011 par des actions publiques puis ont participé à la mobilisation citoyenne à l’échelle mondiale que le traité a soulevé cet hiver.
Les libertés publiques et droits fondamentaux ne sont pas négociables et ne peuvent êtres piétinés au profit des seuls intérêts privés, les Jeunes Écologistes appellent par conséquent les parlementaires européens à rejeter ce traité lors du vote prévu jeudi matin.
Retrouvez ici la motion contre le traité ACTA votée par les Jeunes Écologistes le 30 janvier 2011.
- Fanny Dubot, Secrétaire fédérale : 06 89 99 14 81- fanny@jeunes-ecologistes.org
- Wandrille Jumeaux, Secrétaire fédéral : 06 58 05 97 98 – wandrille@jeunes-ecologistes.org