Des millions de manifestant-e-s, plusieurs journées de grève interprofessionnelle, des blocages organisés, des rassemblements Nuit Debout… depuis plus de deux mois, le projet de loi Travail est massivement rejeté partout en France, malgré la répression et la volonté du gouvernement de passer en force.

Malheureusement pour notre démocratie, si la loi travail est largement refusée par la société civile, elle ne l’est pas par une majorité d’élu-e-s qui prônent une vision du travail digne du XIXème siècle. Les députés socialistes ont, avec la complaisance d’un vote de confiance au gouvernement de Manuel Valls, adopté la loi travail le 12 mai dernier à l’Assemblée Nationale. Alors que ce gouvernement libéral souhaite maintenir la France dans un projet de société dépassé, le combat contre la régression sociale continue dans la rue.

« La forte contestation actuelle est à écouter et à prendre en compte, non à étouffer à coups de matraques et de 49-3. » s’indigne Victor Vauquois, co-secrétaire fédéral des Jeunes Écologistes. « L’utilisation de l’état d’urgence à des fins politiques et pour réprimer la mobilisation est par ailleurs insupportable et inacceptable : une quarantaine de personnes, parmi lesquelles des journalistes, sont interdites de manifester. Le climat de violence s’aggrave jour après jour, résultat d’un gouvernement borné et violent« .

Les écologistes portent une autre vision du travail, respectueuse des individus et de nos ressources. Il défendent une meilleure répartition du travail en le partageant et œuvrent à la mise en place d’un revenu de base inconditionnel.

Les Jeunes Écologistes ne lâcheront pas ce combat et seront dans la rue, mobilisé-e-s, pour re-penser les formes de travail du XXIème siècle, ce mardi 17 Mai et tous les autres jours de mobilisations jusqu’au retrait de la loi.

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