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Suite à une nouvelle attaque de requin ayant causé la mort d’une adolescente de 15 ans au large de la Réunion, les Jeunes Écologistes expriment tout leur soutien à la famille et aux proches de la victime. Ce drame humain nous rappelle que les attaques de requins se multiplient en raison du déclin de la biodiversité et souligne l’importance de la préservation du milieu marin.

Les Jeunes Écologistes dénoncent les réactions réductrices du député de la Réunion, Thierry Robert, fustigeant les requins, remettant en cause la réserve marine de la Réunion, et opposant tourisme et développement économique du territoire à une gestion raisonnée des ressources marines. Soucieux de la préservation d’un équilibre entre la faune, la flore et les activités humaines et d’éviter la multiplication de ces drames, les Jeunes Écologistes demandent de considérer le problème dans son ensemble.

Les Jeunes Écologistes soulignent que l’une des causes principales de la présence croissante de requins à l’abord des rivages est la perte de biodiversité : les animaux marins « concurrents » du requin présents le long du rivage permettaient d’une part de les tenir éloignés, la raréfaction des sources de nourritures (poisson notamment) les amène d’autre part à être de plus en plus agressifs vis-à-vis des proies potentielles. De fait, le problème, contrairement à ce qu’affirme Thierry Robert, n’est pas le parc naturel, mais bien l’impact humain sur la faune aquatique auquel participe la surpêche. Le déversement des eaux usées dans le sol et la mer attire également les populations de requins près des côtes.

Les Jeunes Écologistes s’opposent de fait aux demandes de prélèvement des requins suite à ce drame. En effet, sauf éradication totale des populations de requins, le risque zéro n’existe pas. Au-delà de l’émotion légitime suscitée par ce drame, les Jeunes Écologistes appellent à ne pas donner de fausses solutions, telles que tuer des squales pour feindre une capacité à assurer la sécurité des baigneurs.

Les drames humains, les difficultés économiques et les dégâts environnementaux ne sont pas des problèmes différents. Le développement de l’éco-tourisme, la préservation des ressources halieutiques et une gestion équilibrée du littoral réunionnais peuvent permettre d’y apporter une réponse viable et crédible à long terme. C’est une question de dignité, à la fois vis-à-vis des victimes, mais aussi de notre environnement.

 

CONTACTS PRESSE :

  • Wandrille Jumeaux – Secrétaire fédéral : 06 58 05 97 98
  • Lucile Koch-Schlund – Secrétaire fédérale : 06 79 35 28 16
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