Vendredi 30 janvier , à l’instar de Angela Merkel, François Hollande et Martin Schulz, divers mouvements de gauche -dont les Jeunes Écologistes d’Alsace- se sont réunis devant le palais universitaire de Strasbourg, à l’initiative des Jeunes communistes.
Cependant, les deux rencontres n’avaient pas le même objectif. Tandis que l’une réunissait des dirigeants, théoriquement opposés idéologiquement, mais proches en pratique pour imposer de manière antidémocratique des politiques de rigueur budgétaire, l’autre regroupait d’autres personnes respectant le choix électoral grec et le promouvant.
Ne soyons pas dupes : le fait que la BCE ait fait marcher la planche à billets ne marque pas un tournant économique au sein de l’Union Européenne. En effet, l’argent débloqué est destiné aux banques afin d’acheter des dettes d’Etat, ce qui sur le papier va permettre à celles-ci de voir leur bilan s’alléger et bénéficier d’un supplément de liquidités qui devrait leur permettre d’octroyer plus de crédit aux consommateurs et entreprises. Toutefois, les banques pourraient tout à fait être incitées à utiliser ce supplément d’argent pour d’autres objectifs comme accroître leurs marges, investir sur les marchés financiers, augmenter leurs dividendes…
Une fois de plus, les dirigeants ont préféré favoriser les établissements bancaires au détriment des citoyens, victimes des choix opérés par les hommes et femmes politiques précités, portant atteinte à nos droits économiques, sociaux et culturels.
Dans cette continuité, l’assemblée nationale étudie en ce moment le projet de loi Macron, qui élargira le travail dominical, de nuit, privatisera des actifs de l’Etat, supprimera les seuils sociaux … Fort de l’enseignement de la réussite de l’union de la gauche au sud de l’Europe, le groupe local organise une action, qui se voudra rassembleuse, contre cette atteinte libérale.