Par une semaine hivernale de janvier, au Luxembourg, plusieurs jeunes activistes de diverses régions du pourtour méditerranéen se sont réunis dans le but de redonner naissance au réseau Falafel. Ce réseau a pour but de relier plusieurs activistes de la région motivés par les mêmes combats en matière de développement durable et d’échange interculturels.
La naissance du réseau
Il y a quelques années, des jeunes de la Fédération des Jeunes Verts Européens (FYEG) ont l’idée de créer ce réseau. Ils organisent alors des rencontres avec d’autres organisations pour mettre en place cette chouette idée. L’objectif est à l’époque plus politique : faire échanger et débattre des organisations politiques aux profils différents. Sans financement, le réseau n’arrive pas à se rencontrer et tombe peu à peu dans l’oubli. En 2012, l’équipe exécutive de la FYEG décide de relancer le réseau. Après quelques mois de recherche, de coups de téléphone, de candidature pour des fonds….c’est tout bon pour la première rencontre !
Direction Luxembourg, du 27 au 2 février 2013… Oui, le Sud de la Méditerranée a eu froid.
Pourquoi “Falafel” ?
Au menu des débats, tout d’abord le nom. Parce qu’au Liban, en Israël et Palestine, ça fait rire. On “brainstorme” alors sur une nouvelle appelation. Et puis, quelqu’un dit : “oui, Falafel ça fait rire, mais, en plus de nous unir, ça dit aussi qu’on sait ne pas se prendre au sérieux”. Ska Keller, députés européenne verte, confirme cet état esprit en nous racontant l’origine de l’appelation “Falafel network” : une expérience collective en cuisine qui embauma la semaine de travail.
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“Les premiers jours ont été marqués par beaucoup de temps de doutes, d’interrogations, de flottements, aucun de nous ne sachant réellement à quoi s’attendre, mais une fois tous ces doutes mis sur table, les premières pierres du réseau Falafel ont pu être posées, et c’est ainsi que des pierres françaises, espagnoles, grecques, maltes, israéliennes, palestiniennes, libanaises, égyptiennes, turques, tunisiennes, bosniaques, slovènes, algériennes, et catalanes se sont assemblées pour donner naissance au réseau Falafel ; le tout cimenté par beaucoup de confusion, d’espoirs, d’activisme, d’humanisme et d’environnementalisme.
Il reste encore à trouver le bon équilibre entre les différents tempéraments, Histoires, cultures, et envies de chacun, qui font à la fois la force et la faiblesse de l’aventure Falafel, mais cette semaine reste, pour nous, un beau moment d’échange culturel et humain outrepassant les diverses tensions et différends politiques.”
Au final
Une très grosse motivation pour assurer la construction pérenne du réseau Falafel et une forte envie de se retrouver tous cet été !