Jeudi 23 Juin, les citoyen-ne-s britanniques, irlandais-e-s et du Common Wealth résidant sur le sol du Royaume-Uni sont appelé-e-s à se prononcer pour ou contre la sortie de leur territoire de l’Union Européenne, une première dans l’Histoire !

En 2015, David Cameron accédait à nouveau au poste de premier ministre grâce au soutien des eurosceptiques anglais et à sa promesse de campagne d’organiser un référendum sur l’appartenance ou non du Royaume-Uni à l’Union Européenne. Si les Jeunes écologistes auraient pu se réjouir d’un débat sur l’état actuel de l’Union européenne, ils dénoncent aussi et surtout une stratégie de diversion pour éviter de pointer du doigt le vrai problème qui est ailleurs.

En effet, qui veut d’une Europe libérale, morcelée par des nationalismes incapables de penser au bien commun? Certainement pas les Jeunes Écologistes. “Accusée de tous les maux, l’Union Européenne n’est certes pas un espace démocratique idyllique mais demeure l’institution où les nations européennes peuvent construire des projets communs rappelle Cécile Germain, secrétaire fédérale des Jeunes Écologistes. “Quand beaucoup essayent de tirer la couverture à eux, de faire primer les intérêts personnels ou nationaux au lieu de penser global, nous leur disons que la solution est ailleurs, qu’elle est dans la construction d’un fédéralisme européen, respectueux et protecteur des peuples“.

Dans le monde d’aujourd’hui où chaque habitant-e est soumis à des enjeux qui dépassent largement les frontières (changement climatique, terrorisme, migrations, évasion fiscale), partager les mêmes règles, agir de manière conjointe et renforcer le lien entre les populations et les institutions est la solution, pas le problème. Et pour cela, il devient nécessaire d’avoir une Europe qui défende l’intérêt général et pas celui d’un pays au détriment d’un autre, qui défende les peuples et pas ses multinationales, qui rejette les accords transatlantiques de libre échange et protège l’économie locale, une Europe qui garantisse une agriculture saine sans OGM ni pesticides, une Europe qui accueille de façon digne ses migrant-e-s et y voit une chance plutôt qu’une menace, bref : une Europe écologiste, sociale, solidaire.

Alors plutôt que de se poser la question binaire de quitter ou non l’Union Européenne, tou-te-s les citoyen-ne-s de l’espace européen devraient se poser la question suivante : « Comment faire de l’Union Européenne une instance qui protège le bien commun ? » Aux urnes ami-e-s du Royaume-Uni, car l’Europe que nous voudrions reste à construire ! Avec vous ?

 

Contacts:

Cécile Germain-Ecuer, secrétaire fédérale – 06 95 85 76 57

Michaël Jeanjean, porte-parole – 06 69 29 70 94

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