A désormais quelques mois de la Cop 21, le climat est un sujet maintenant bien ancré dans l’agenda politique et dans les médias : chaque jour de nouvelles actions se montent, chaque jour des citoyens, collectifs, ONG mais aussi politiques et institutions s’emparent du sujet et avancent des propositions.
Pourtant, les négociations s’engluent et la possibilité d’un accord contraignant permettant de rester sous la barre des +2°C semble s’éloigner peu à peu… si bien que c’est finalement comme levier et prétexte que la Cop 21 apparaît pour nous le plus utile à une transition vers un fonctionnement respectueux du climat, et ce à tous les niveaux, local, national comme international, politique comme économique ou citoyen.
Mais pour changer le système (et pas le climat !), la mobilisation citoyenne seule se heurte à des limites : elle doit pouvoir arriver à faire suffisamment pression pour que l’alternative soit soutenue par les institutions et fasse système. De leur côté, les politiques de bonne volonté ont besoin du soutien de mobilisations citoyennes fortes et efficaces pour faire passer leurs idées, trop souvent minoritaires…
CONTEXTE
La communauté scientifique s’accorde aujourd’hui largement sur la réalité du réchauffement climatique ainsi que sur la responsabilité de l’activité humaine sur ce réchauffement. Selon le cinquième et dernier rapport du GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat), cette corrélation ne fait aucun doute. A travers l’utilisation d’énergies fossiles, les émissions dues à l’agriculture intensive ou encore la destruction des écosystèmes, l’activité humaine a conduit à une concentration accrue des gaz responsables de l’effet de serre. Cette dernière est à l’origine du réchauffement planétaire observé aujourd’hui par la communauté scientifique. Selon ce même rapport, l’activité humaine est ainsi responsable d’un dérèglement du climat à un rythme encore jamais vu jusqu’ici (+0,85°C entre 1880 et 2012), faisant ainsi de la décennie 2001 – 2010 la plus chaude depuis 1850.
Au-delà des changements de la température, cette augmentation provoque des dérèglements climatiques plus globaux qui impactent tous les territoires et toutes les formes de vie, des conséquences dramatiques qui ne feront que s’aggraver si rien n’est fait pour en stopper les causes. En effet, l’état actuel des connaissances nous permet d’estimer sous la forme de scénarii plus ou moins optimistes ce à quoi nous pouvons nous attendre dans les décennies à venir.
Sur la base de ces constats, les Nations Unies se sont fixées comme objectif de contenir le réchauffement climatique sous la barre des 2°C d’ici 2100. Ce seuil symbolique fixé dans les années 90 apparait pourtant aujourd’hui déjà trop dangereux et porteur de lourdes conséquences : fonte des glaces, montée des eaux, disparition d’îles et de littoraux, acidification des océans, désertification, augmentation de la fréquence des catastrophes climatiques, destruction de la biodiversité et des écosystèmes, déplacements massifs de populations, couts économiques colossaux, baisse des rendements agricoles et diminution des zones arables, …
Un triste inventaire qui ne fera que s’amplifier tout le temps que durera notre inaction.
LES ENJEUX DE LA COP21
Paris accueille cette année, du 30 novembre au 11 décembre la 21ème Conférence des Parties (COP21) de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC). A cette occasion certains chefs d’Etats et de gouvernements affichent des objectifs ambitieux et notamment la volonté d’aboutir à un accord contraignant afin de remplacer le protocole de Kyoto, initiative fortement encouragée par les Nations Unies.
Cependant, l’échec des négociations lors de la Conférence de Copenhague en 2009 (COP15), qui avait déjà pour but d’aboutir à un nouvel accord international, nous amène à être méfiant-e-s vis-à-vis des discours volontaristes qui trop souvent ne sont pas concrétisés : en 2009 comme en 2015, on ne peut que constater le manque de réactivité et de courage politique face à l’urgence climatique.
On peut, entre autres inquiétudes, noter qu’à six mois de la COP, moins de la moitié des contributions nationales, détaillant les engagements de chacun des états, avaient été remises aux Nations-Unies, alors que tous s’étaient engagés à les présenter début 2015. Certaines d’entre elles manquent clairement d’ambition et ne remettent absolument pas en cause leurs modes de productions et de consommation à l’origine de leurs émissions de gaz à effet de serres, comme celles du Canada, du Japon ou de la Russie qui figurent pourtant parmi les pays les plus émetteurs de la planète.
On peut aussi légitimement s’inquiéter des débuts difficiles du Fonds Vert, promu par les Nations Unies en vue de soutenir les pays les plus touchés par les effets du dérèglement climatique dans la mise en place de politiques et de mesures d’adaptation, qui n’était au début de l’année 2015 alimenté que de 10 milliards de dollars annuels, soit seulement 10% de l’objectif à atteindre d’ici 2020.
A l’été 2015, les promesses de réductions d’émissions de gaz à effet de serre par les États pour 2030 ne sont clairement pas suffisantes pour limiter la hausse de la température à 2 degrés d’ici la fin du siècle : au rythme actuel, on s’oriente plutôt vers un réchauffement de 3 à 4°C.
La France, pays d’accueil de la COP21 n’a pas non plus un comportement exemplaire. Si notre consommation d’énergie a stagné ces dernières années, ce n’est pas le résultat de politiques ambitieuses mais bien les conséquences de la crise économique qui sévit depuis 2008, des délocalisations de l’industrie lourde et de la production des biens que nous consommons vers les pays émergents ou en développement. Par ailleurs, la suppression de l’écotaxe par le gouvernement, le manque d’ambition et de moyens dédiés à la transition énergétique, les coupes dans le budget de l’aide au développement donc à l’adaptation des pays du Sud, l’abandon d’une taxe sur les transactions financières dédiée à la lutte contre le dérèglement climatique, le non-respect des directives européennes environnementales sont autant d’actes qui remettent en cause la sincérité de nos gouvernant-e-s.
L’Europe, qui se targue d’être pionnière et motrice dans ces négociations et dans les mesures en faveur d’une transition écologique n’est pas un bien meilleur élève. Les nouveaux objectifs que l’Union Européenne s’est fixée pour 2030 en matière de politique environnementale font certes partie des plus ambitieux, mais ne permettent pas de respecter l’impératif de rester sous la barre des 2°C et n’appellent pas à la mise en place d’une politique volontariste car correspondant seulement au résultat que l’on obtiendra sans effort supplémentaire.
Par ailleurs, mardi 26 mai 2015, le gouvernement français a annoncé les 20 premiers sponsors qui financeront en partie la COP21. Loin d’être négligeable ce sponsoring devrait représenter près de 20% du coût total de cette conférence, soit 34 millions d’euros. Une semaine après le Business & Climate Summit qui a rassemblé des responsables politiques, d’entreprises et d’associations en vue de se joindre à l’effort de lutte contre le changement climatique, on pourrait facilement se réjouir de voir une telle implication. Seulement, comme l’ont souligné de nombreuses associations (Les Amis de la Terre, 350.org, Oxfam…) ces sponsors sont tout sauf de fervents défenseurs de la planète.
En effet, parmi ceux-ci on compte notamment EDF, Engie (anciennement GDF), Airfrance ou encore BNP Paribas, qui en plus de figurer parmi les plus gros pollueurs français (que ce soit de façon directe ou à travers les investissements financiers engagés à travers le monde) sont autant d’entreprises très écologiquement engagées dans leurs discours à des fins commerciales, sans pour autant le traduire en actes concrets et tout en taisant leurs activités destructrices de l’environnement et désastreuses pour les populations locales. Le risque de voir comme à Copenhague le débat préempté par ces lobbies et leurs intérêts privés, qui ont été appelés par François Hollande à participer à la lutte contre le dérèglement climatique, est plus que réel.
PROPOSITIONS DES Jeunes Ecologistes
1/ La justice climatique, clé de réussite des négociations internationales :
Les Jeunes Écologistes appellent ainsi à la signature d’un accord ambitieux et contraignant avec des mesures immédiates, afin que chaque Etat s’engage dès aujourd’hui et non pas à partir de 2020 à adopter des politiques pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, protéger l’environnement et préparer l’adaptation.
La responsabilité étant commune mais différenciée, c’est aux pays les plus riches, qui ont été traditionnellement via leur modèle de développement responsables du dérèglement climatique, d’en assumer essentiellement la responsabilité et d’éviter que la COP21 ne soit un énième défilé de chefs d’État se renvoyant la faute d’un échec des négociations déjà programmé.
La réussite des négociations tient d’ailleurs en bonne partie à l’affirmation d’une solidarité internationale et de l’application d’une véritable justice climatique qui soutienne largement les populations les plus pauvres : la question de l’adaptation aux conséquences du dérèglement climatique ne doit ainsi plus être le parent pauvre des négociations mais bien l’objet de financements et d’actions immédiates de la part des Etats, alors que de nombreux pays du Nord dont la France réduisent chaque année le budget de leur aide au développement.
Il est également nécessaire d’introduire davantage de démocratie dans les sommets internationaux, où seules les grandes puissances économiques et les pays émergents (Inde, Chine, Brésil) ont voix au chapitre : les négociations doivent ainsi prendre en compte les Etats autrement que par le seul prisme de leur poids économique.
L’avenir des réfugiés climatiques doit être mis à l’ordre du jour de la Conférence climat. En 2013, les désordres climatiques ont provoqué l’exode de 22 millions de personnes, abandonnant leur quotidien et leurs repères, situation à l’origine de nombreuses tensions géopolitiques : pour sécuriser la situation de ces familles, nous souhaitons la reconnaissance politique et juridique d’un statut international de réfugié climatique, ainsi que l’élaboration d’un plan d’action et de solidarité au niveau mondial.
2/ La nécessité d’exemplarité et de sincérité, du politique comme de l’économique
Dans tous les cas, l’Union européenne et la France doivent montrer l’exemple dans la lutte contre le changement climatique en fixant, indépendamment de l’issue de la COP21, des objectifs contraignants et ambitieux, à la hauteur de l’enjeu, au-delà de ceux du paquet énergie-climat récemment adopté.
Mais les Etats et institutions ne sont pas pour autant seuls responsables de cette crise climatique : plus que les seules décisions politiques, ce sont aussi les orientations économiques de nombreuses multinationales qui sont en cause, leur immobilisme et leur conservatisme.
Trop souvent le monde économique ne prône comme solution qu’une approche techniciste qui, si elle a un intérêt dans l’atténuation de notre empreinte carbone, est bien loin de pouvoir répondre sérieusement et seule à l’urgence climatique. Nous rappelons clairement que la mise en place d’espaces de libre échange tels que le veut le Tafta est climaticide et incohérente, accélère le transport massif de marchandises à travers le monde, empêche l’application réelle du principe pollueur/payeur et nivelle les normes de protection environnementales par le bas. Nous réaffirmons que donner un prix fort au carbone et des marchés dédiés est certes nécessaire mais loin d’être suffisant, que le nucléaire ou les OGM ne sont pas des solutions viables à la crise climatique ; que finalement c’est en diminuant et relocalisant notre consommation, en se réorientant dans une économie responsable et décarbonée que l’on pourra lutter efficacement contre le dérèglement climatique.
C’est au politique et particulièrement aux Etats comme aux collectivités locales d’être exemplaires et d’imposer aux entreprises ce changement si elles ne l’adoptent pas d’elles-mêmes.
3/ Un enjeu qui balaie tous les secteurs, qui nécessite une refonte globale de notre système
En effet, une très grande majorité des émissions actuelles sont issues des systèmes de production et de consommation que nous connaissons aujourd’hui. Tous les secteurs de l’économie sans exception sont concernés et doivent s’engager dès aujourd’hui vers un modèle décarbonné qui n’a pas comme obsessions la croissance, le productivisme, et la prédation des ressources naturelles. De nombreuses solutions existent dans chacun d’entre eux.
Pour exemples, l’agriculture, dont l’impact sur le climat et l’environnement est lourd, doit se détourner de la logique intensive et productiviste qui anime aujourd’hui la majorité du secteur pour s’orienter vers des exploitations agro-écologiques, biologiques, saisonnières et locales.
Le secteur des transports, qui est le deuxième secteur le plus émetteur avec 27% des émissions mondiales, doit lui aussi amorcer sa transition : il est temps d’en finir avec le règne de la voiture individuelle en arrêtant tout soutien à la filière, de faire payer son vrai prix au transport aérien et d’en limiter drastiquement l’usage alors que le secteur a trop longtemps été exonéré d’efforts, et plus généralement de relocaliser l’économie pour limiter les besoins en transport. D’autant que des alternatives existent, que de plus en plus de villes favorisent les transports doux et l’utilisation du vélo, qu’il est du ressort du politique que de défendre avant tout des transports collectifs locaux adaptés aux usages et aux besoins des citoyens.
Le secteur du bâtiment et des travaux publics, comptant lui aussi parmi les plus énergivores (plus de 40% de la consommation globale d’énergie) dispose également d’un gigantesque potentiel d’amélioration qui reste aujourd’hui peu utilisé. La rénovation énergétique des locaux, le réemploi de matériaux du secteur dont le cycle est aujourd’hui très majoritairement linéaire, l’utilisation d’éco-matériaux ou encore la limitation de l’étalement urbain sont autant de leviers disponibles pour enclencher une transition dans ce secteur. Au-delà de l’aspect écologique de ces exemples, c’est aussi un enjeu social soulevé ici car ces alternatives représentent aussi un fort potentiel d’économie pour les populations en réduisant à la fois le coût direct de leur logement mais aussi de leur facture énergétique.
Particulièrement, le secteur de l’énergie doit opérer un virage rapide et fort, et la transition énergétique ne peut rester une vaine formule : l’Ademe ou le scénario Négawatt l’ont prouvé, notre pays a le potentiel pour passer au 100% renouvelables d’ici à 2050 et même plus en exportant de l’énergie verte à l’étranger. L’Etat comme les collectivités doivent donner à cette transition les moyens de voir le jour, mettre fin à la prégnance du lobby nucléaire qui en a trop longtemps bloqué la réalisation… Le citoyen peut quoi qu’il en soit accélérer la cadence et le fait déjà avec l’émergence de nombreuses coopératives et projets locaux de construction et utilisation directe d’énergies renouvelables.
Enfin, la transition dans tous ces secteurs est non seulement vitale mais également créatrice d’emplois non délocalisables : le rapport « One million climate jobs » de 2014 et plusieurs autres qui ont suivi ont ainsi largement battu en brèche l’idée qu’un changement de modèle menaçait nos emplois, et qu’à l’inverse, rien qu’en Angleterre, c’est « en créant un million d’emplois, (que) nous pouvons réduire de 86 % les émissions de gaz à effet de serre en vingt ans ».
4/ Protéger la Nature, le meilleur rempart contre le dérèglement climatique
Cet objectif d’atteindre une société respectueuse de l’environnement doit également être accompagné de mesures et de projets visant à la réparation et à la réhabilitation des zones naturelles, aujourd’hui détruites et/ou mises en danger par l’activité humaine. Cela passe notamment par la sauvegarde et le reboisement des forêts détruites par l’Homme, mais aussi par la protection des océans, qui absorbent 30% des émissions dues à l’activité humaine. Le respect de la biodiversité et des écosystèmes n’est pas qu’un enjeu éthique et philosophique, c’est aujourd’hui le moyen le plus efficace pour capturer le carbone. Et pour ce faire, nous défendons une mesure concrète : l’inscription de l’écocide, du préjudice écologique, dans le droit pénal, au niveau français comme européen ou de la Cour pénale internationale. Il est temps de reconnaitre qu’une atteinte à la Nature en est une au bien commun et doit être punie par les pouvoirs publics.
5/ Une bataille immédiate, le désinvestissement carbone de tous les acteurs
Parmi la diversité de mesures à prendre, l’une d’elle nous parait simple et rapide à mettre en œuvre, et à promouvoir immédiatement : le désinvestissement carbone. En effet, les Etats comme les investisseurs privés et plus généralement tous les acteurs peuvent et doivent dès maintenant retirer l’essentiel de leurs actifs des activités émettrices de CO2 dont notamment l’exploitation des énergies fossiles et le soutien aux pratiques extractivistes, qui continuent de bénéficier d’aides publiques à hauteur de 50 à 82 milliards d’euros par an à travers le monde !
Nombreuses sont les organisations à avoir ouvert la voie : du fonds souverain norvégien à l’Eglise anglicane, de la ville de Paris à plusieurs grandes universités anglophones, toutes ont décidé de ne plus financer directement ou indirectement les énergies fossiles et d’adopter des règles éthiques strictes quant à leurs investissements financiers.
Il est temps que ces initiatives se généralisent et que l’on mette fin au financement public comme privé de ces énergies. Particulièrement, l’Etat français doit, comme il s’y est engagé, mettre fin aux crédits à l’export qui de fait financent des centrales à charbon dans les pays du sud ; mais aussi agir en tant qu’actionnaire des plus grands énergéticiens pour faire en sorte de réorienter les investissements vers des énergies renouvelables. Toutes les collectivités locales doivent elles aussi dès à présent adopter cette conduite pour leurs marchés publics et leurs investissements.
Plus généralement, le secteur entier de la finance est à mobiliser pour répondre à la crise climatique : si des milliards ont été mobilisés pour sauver les banques, nous demandons que des milliards soient mobilisés pour sauver le climat, alimenter le Fonds vert de solidarité et financer les projets de transition et d’adaptation à travers le monde. D’autant que des idées existent et n’attendent que d’être appliquées pour trouver ces financements, que ce soit à travers la lutte contre l’évasion fiscale, le prix du carbone et surtout une taxe sur les transactions financières dédiée aux financements climat que la France rechigne toujours à mettre en place, sous la pression d’intérêts privés.
6/ Miser sur la société civile et l’engagement citoyen
Au final c’est un changement complet de paradigme qui doit être enclenché dès maintenant et ce par toutes les parties prenantes, afin de sortir de la logique productiviste du système capitaliste actuel qui repose sur l’exploitation à outrance des ressources naturelles. Une partie de plus en plus grande de la société civile est consciente de cette nécessité de changement et est d’ores et déjà impliquée dans cette transition. De très nombreuses initiatives voient déjà le jour grâce à des millions de citoyen-ne-s qui agissent au quotidien pour transformer le système en prônant de nouvelles formes de consommation (consommation non-linéaire, de proximité, raisonnée…), des comportements plus responsables, écologiquement comme socialement, mais aussi des alternatives pour pouvoir se détourner des grands acteurs de l’économie capitaliste. Elles représentent un levier d’action inestimable face au manque d’action général dont on peut témoigner et doivent donc être fortement soutenues. La sensibilisation, la promotion et l’accès aux alternatives de l’économie extractiviste et linéaire que nous connaissons aujourd’hui doivent être renforcées. La COP21 et tous les événements qui s’organisent autour de ces mêmes enjeux seront autant d’occasions de mettre en lumière et de soutenir ces initiatives. Ainsi, ce sommet sera également un grand moment de mobilisation internationale et nous serons parmi ces millions d’hommes et de femmes déjà engagé-e-s partout dans le monde pour faire bouger les lignes.