Réunis à Paris le temps d’un weekend de formation, les Jeunes Écologistes ont pris position sur le sujet de la fin de vie. La motion votée lors de la coordination défend l’idée d’une avancée de la réglementation pour permettre une meilleure prise en compte de la volonté des patients.
Partant du constat que l’encadrement de la fin de vie est aujourd’hui insuffisant, les Jeunes Écologistes demandent ainsi que le droit aux pratiques d’aide active à mourir (l’euthanasie et le suicide médicalement assisté) soit reconnu, afin de sortir de l’ambiguïté actuelle qui met en difficulté les patients et le corps médical. La reconnaissance d’un droit à mourir dans la dignité doit ainsi s’accompagner d’une loi qui permette à chaque patient en fin de vie de choisir une réponse adaptée à sa situation, à sa spécificité, à ses convictions et à sa volonté. Les directives anticipées du patient doivent ainsi prévaloir sur tout autre avis quand la maladie est incurable, en phase avancée ou terminale, et sans perspective d’amélioration.
Les Jeunes Écologistes souhaitent également un accès effectif aux soins palliatifs, ce qui implique davantage de moyens et un maillage complet du territoire, à l’opposé des dernières annonces gouvernementales réduisant le budget des hôpitaux. Pour améliorer la prise en charge des patients, l’ensemble des professions médicales et paramédicales doivent être mieux formées à prendre en charge la souffrance des personnes en fin de vie.
Aux côtés des associations actives sur ce thème, les Jeunes Écologistes défendront cette position résolument humaniste de l’accompagnement de la fin de vie dans les débats autour de la proposition de loi socialiste.
Retrouve le texte de la motion « Choisir sa fin de vie : pour l’émancipation du patient »
Rosalie Salaün – porte-parole : 06 86 28 69 04
Lucas Nedelec – secrétaire fédéral : 07 77 07 45 69