Les Jeunes Écologistes constatent avec déception que la conférence de Doha démontre l’impasse des négociations internationales sur le climat. Face à l’écart grandissant entre l’objectif de limiter le réchauffement climatique global à 2°C et la volonté des acteurs politiques d’y parvenir, les initiatives et mobilisations citoyennes face au changement climatique sont plus que jamais les leviers d’un avenir écologiste.

La Réunion des Parties de Doha, qui devait reconduire le protocole de Kyoto afin de pallier le vide entre les deux périodes d’engagement (2012 et post 2020) est un quasi échec. En effet, seules l’Union Européenne et l’Australie sont toujours engagées, la Russie, le Canada et le Japon s’étant retirés.

Pour les Jeunes Écologistes, s’il est important de reconnaître la responsabilité historique de l’Europe et des États-Unis vis-à-vis du réchauffement climatique, toute la communauté internationale doit désormais prendre en compte les coûts sociaux, environnementaux et économiques des changements climatiques.

Les Jeunes Écologistes poussent un cri d’alerte et considèrent qu’un accord international de réduction des émissions de gaz à effet de serre doit être la priorité de l’action internationale et de l’ONU.A ce titre, la France aura bientôt une lourde responsabilité puisque le prochain rendez-vous majeur est fixé à Paris en 2015. Il s’agira d’aboutir à un accord sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre ratifié par l’ensemble des États, y compris la Chine et les États-Unis, et entrant en vigueur en 2020.

D’ici là, les Jeunes Écologistes continueront de se mobiliser aux côtés des citoyen-ne-s qui portent les alternatives et les initiatives susceptibles de réduire fortement les émissions polluantes, d’engager la transition énergétique et de faire pressions sur les décideurs.

Contacts presse :

  • Wandrille Jumeaux – Secrétaire fédéral : 06 58 05 97 98
  • Lucile Koch-Schlund – Secrétaire fédérale : 06 79 35 28 16
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