Les Jeunes Ecologistes sont très fiers d’avoir été le premier mouvement de jeunesse à rejoindre

le réseau français de réduction des risques.

Jeunes Ecologistes et réduction des risques

Les membres de notre organisation prennent la question de la réduction des risques très au sérieux, et ont déjà énormément travaillé sur le sujet.

Notamment, lors des Journées d’été du Rassemblement des Ecologistes à Nantes en Août 2010, nous avions organisé un atelier à destination des militants écologistes et jeunes écologistes, qui reprenait le titre d’une motion adoptée par notre mouvement quelques semaines plus tôt: « une autre politique des drogues est possible ». Aux côtés d’Anne Coppel (Sociologue), de Renaud Colson (Maître de conférences à l’Université Nantes) et d’Emmanuel Kujalski (Elu municipal écologiste à la Mairie de Sevran (93) ), nous avions mis nos propositions au débat pour les rediscuter ensemble et les améliorer.

Journées d'été du rassemblement des écologistes à Nantes en 2010 / Atelier "une autre politique des drogues est possible!"

Suite à cet atelier et aux remarques du publique et des experts invités, les Jeunes Verts (puisque c’était notre nom à l’époque) avaient rédigé une synthèse d’une quinzaine de page sur le sujet, à destination d’Europe-Ecologie Les Verts qui commençait à réfléchir à son programme pour 2012.

Cela ne noms empêche pas de continuer notre réflexion. Nous avons d’ailleurs eu l’occasion de défendre nos positions dans une tribune « Drogues – Loi de 1970: mettons fin à 40 ans d’hypocrisie! » publiée en décembre 2010 sur Le Monde.fr , puis début janvier 2011 sur le plateau de Radio Campus Paris, aux côtés de Pierre Chappart d’Act-up Paris.

Création du réseau français de réduction des risques

Depuis 2009, le collectif du 19 mai (Asud, Fédération Addiction, Act Up – Paris, Gaïa, Safe, Sos Hépatites, SOS Drogues International, salledeconsommation.fr) a mené le débat sur les salles de consommation à moindre risque qui a contribué à relancer celui sur la réduction des risques liès à l’usage de drogues.

Cet été, suite aux déclarations du premier ministre, de la ministre de la santé et du président de la MILDT, vous avez été très nombreux à nous aider en relayant l’information et nous rejoindre. Nous venons aujourd’hui vous proposer de le faire sous une forme nouvelle, qui correspond à une évolution nécessaire. Les blocages révélés par ce débat ont montré l’intérêt de disposer d’un outil d’échange entre organisations et personnes intéressées, et permettant la communication en direction des médias et du grand public.

Pour garder la dynamique amorcée, la partager et la mettre à la disposition de toutes et tous sans instaurer un fonctionnement trop contraignant, nous vous proposons de rejoindre le Réseau Français de Réduction des Risques, qui se veut souple et ouvert.

Chaque personne ou association qui s’inscrit dans ce réseau reste libre de signer ou non les différentes prises de position du réseau. Chacun aura ainsi accès à la totalité de l’information, sans être pour autant contraint de s’engager au delà de ses convictions et ou de ses orientations. Ce réseau n’a bien sûr pas vocation à se substituer aux associations auxquelles vous pouvez ou non appartenir. Il se veut un lieu de rencontre et d’expression que vous veniez du soin, de la prévention, de la réduction des risques, que vous soyez en institution ou en exercice libéral, que vous exerciez des responsabilités politiques, éducatives ou citoyennes, que vous soyez un consommateurs de produits psychoactifs, ou simplement que vous soyez un citoyen interressé par le sujet.Il suffit que la question de la réduction des risques et de ses dispositifs innovants vous intéresse.

Des personnalités comme Anne Coppel ou Laure Lechatelier (Vice-présidente de la région Ile de France), des associations comme, Asud, Act Up, la Fédération Addictions, First, SAFE, SOS Hépatites Fédération, Gaïa, Aides, Elus Santé Publique & Territoires, Elus locaux contre le sida, les Jeunes Ecologistes, l’Angrehc (Asso Nationale des Généralistes pour la Recherche et l’Etude sur les Hépatopathies Chroniques) ont déjà rejoint ce réseau.


Share This