Alors que s’ouvre cette semaine à Durban un nouveau sommet de négociations internationales sur le réchauffement climatique, les Jeunes Écologistes rappellent l’urgence d’un accord équitable, ambitieux et légalement contraignant.

Du 28 novembre au 9 décembre, les représentants internationaux se réuniront pour la 17ème fois à Durban pour tenter de trouver un accord en vue de réduire significativement les émissions des gaz à effet de serre et de limiter la hausse de température globale. Après le catastrophique échec de la Conférence de Copenhague et l’accord relativement encourageant mais évasif de Cancun, force est de constater que les choses n’ont guère avancé. Chaque année, la situation empire, chaque année, nos dirigeants continuent de se regarder en chien de faïence en jouant l’attentisme.

Depuis de nombreuses années, les Jeunes Écologistes mènent des actions de sensibilisation sur le climat. Nos revendications sont claires : les négociateurs doivent aboutir à un accord équitable, ambitieux, et légalement contraignant. Un engagement pour une réduction de 40% des émissions d’ici à 2020, par rapport à 1990, est obligatoire afin de limiter la hausse de la température moyenne à 1,5°C en 2100 par rapport à l’ère préindustrielle.

Les Jeunes Écologistes appellent les différents acteurs de la COP 17 à enfin faire preuve de volontarisme politique, clé du succès. Plus précisément, Durban constituera la dernière chance de négocier une seconde période d’engagement du Protocole de Kyoto, seul accord légalement contraignant que nous ayons. Les acteurs devront acter une vraie échéance pour parvenir à un nouvel accord global.

Enfin, il est impératif que des avancées majeures soient effectuées sur un ensemble de conditions techniques mais cruciales, tel l’approvisionnement du Fonds vert pour l’adaptation climatique créé à Cancun (qui est pour l’instant une coquille vide) ou encore la définition de la méthodologie pour mesurer, rendre compte et vérifier les baisses d’émission.

L’Union Européenne et la France ont les clés de la réussite en main. Elles doivent créer un précédent en prenant des engagements forts sans condition (approvisionnements additionnels du Fonds vert, 40% de réduction des émissions, garantie du financement des mesures) permettra pour créer potentiellement un cercle vertueux permettant de parvenir à un accord.

Les défis posés par le changement climatique peuvent être une opportunité pour mettre en place un Green New Deal qui semble opportun en ces temps économiques moroses.
Les Jeunes Écologistes appellent donc les différents acteurs de ce sommet à faire preuve de détermination face à l’enjeu majeur du 21ème siècle et à favoriser la logique de la responsabilité à celle du développement sans limites.


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