Au Québec, ce jeudi 1er octobre, la société a avancé d’un pas. En effet, les personnes transgenres n’auront plus besoin de passer par une chirurgie pour changer de sexe sur leurs documents officiels. Les Jeunes Écologistes applaudissent cette avancée sociale, et réclament que la France suive l’exemple.
Nous savons aujourd’hui que près de 70 % des personnes trans ont déjà eu des pensées suicidaires notamment parce qu’elles faisaient l’objet d’exclusion et de discrimination, y compris face à l’emploi.
Cette situation est le fait d’une législation inadaptée. Faciliter la procédure de changement de sexe peut permettre aux personnes trans-genres de mettre en adéquation leur documents officiels avec le sexe auquel elles s’identifient. Cela constituerait également une avancée fondamentale pour reconnaître la distinction de fait entre le sexe biologique d’une personne et le genre auquel elle s’identifie. Car si la « théorie du genre » n’existe pas, il y a en revanche bel et bien une pédagogie à mettre en place en ce qui concerne l’identité de genre.
Les personnes trans’ ne peuvent plus être les victimes d’une société française inadaptée, excluante et passéiste, et méritent des droits adaptés à leur situation comme tout-e citoyen-ne.
Les Jeunes Écologistes réclament :
- La fin de la stérilisation forcée pour les personnes transgenres.
- La facilitation de la procédure de changement de sexe.
- La mise en place d’une éducation plus courageuse sur la question du genre.
- Une véritable politique publique de lutte contre la transphobie.
CONTACTS PRESSE :
- Michaël Jeanjean, porte-parole – 06 69 29 70 94
- Cécile Germain, secrétaire fédérale – 06 95 85 76 57