Les Jeunes Écologistes tiennent à rappeler, à l’occasion de le Journée internationale des droits des femmes, leur attachement quotidien à l’égalité entre hommes et femmes, et à la lutte contre le sexisme, la misogynie et toutes formes de discriminations dues au sexe.

En ce contexte d’élections présidentielles et législatives, nous ne pouvons que déplorer le cruel manque de parité en politique alors que la Constitution dispose que: « La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives ». Or dans les faits, la France se situe au 46e rang mondial du classement des inégalités hommes/femmes : les femmes doivent se contenter de 18,5% des sièges à l’Assemblée nationale, 21,8% au Sénat et seulement 12,3% au sein des Conseils généraux. Le bilan est sans appel: la loi de 2000 sur la parité censée consacrer le principe d’égal accès sur les listes électorales est encore loin d’être visible sur les bancs de la représentation républicaine.

Mais la politique n’est pas le seul domaine où les femmes sont victimes d’inégalités.
Sur le plan économique, elles sont particulièrement touchées par la précarité et notamment les femmes seules avec enfants cumulant parfois les temps partiels. On estime aujourd’hui que 80% des salariés vivant avec 750€ par mois sont des femmes.
De même, dans la vie quotidienne, le partage des tâches ménagères est encore loin d’être équitable même parmi les jeunes générations et malgré les discours sur le nouveau rôle des pères, signe de l’ emprise encore très forte d’un système familial patriarcal arriéré reproduit dans de nombreuses familles.
Inconsciemment, cette domination masculine encore très présente dans la société est nourrie et diffusée par les médias qui malmènent de plus en plus l’image de la femme.
Dans la publicité, la femme est souvent cantonnée au rôle d’objet sexuel ou de femme d’intérieur comme si leur existence ne se limitait qu’au choix de l’une ou l’autre de ces deux alternatives. Enfin les rares représentations des femmes dans les manuels scolaires ne mettent que trop peu en avant leurs initiatives personnelles et collectives car elles sont majoritairement montrées dans des situations d’extrême vulnérabilité: famine ou encore camp de réfugié.

Ces inégalités réelles sont dues à des mentalités stéréotypées auxquelles chacun est confronté dès le plus jeune âge. Pour les Jeunes Écologistes, outre la réparation politique des injustices, l’égalité Femme/Homme passe par un changement de mentalités requérant une pédagogie particulière. Nous proposons ainsi la mise en place d’un modèle éducatif garanti sans stéréotypes de genre et de sexualité : formation à une pédagogie non sexiste et refonte des programmes (rôle historique des femmes, éducation à la différence, éducation sexuelle et sensuelle, éducation à la curiosité). Nous souhaitons également un soutien accru aux études de genre en France, ainsi qu’une formation des fonctionnaires (notamment police et état civil) et des personnels médicaux sur les questions du genre et de la sexualité pour un meilleur accueil des victimes. Enfin, nous pensons que l’égalité hommes-femmes ne sera pas effective sans la revalorisation des congés paternité, mesure essentielle pour lutter contre la discrimination à l’emploi des femmes et reconstruire un système familial équilibré.

Les Jeunes Écologistes.

Contacts :

Secrétaires Fédéraux :

 

Fanny Dubot, téléphone : 06 89 99 14 81 mail : fanny ‘at’ jeunes-ecologistes.org

Wandrille Jumeaux, téléphone : 06 58 05 97 98 mail wandrille ‘at’ jeunes-ecologistes.org

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