Canicules, inondations, ouragans, sont autant d’effets du réchauffement climatique qui vont s’accroître au fil des décennies.
En dépit des mobilisations et de l’accord de Paris, les négociations s’enlisent et l’objectif des +2°C s’éloigne peu à peu.
En cette journée mondiale du climat, les Jeunes Écologistes s’inquiètent des politiques climaticides. Ces choix idéologiques sont particulièrement préoccupants en raison des désengagements des États-Unis en la matière tandis que les états européens ne sont pas la hauteur du devoir d’exemplarité qui leur incombe.
En France, le renoncement sur la réduction de la part du nucléaire à 50% en 2025, le projet de loi sur les hydrocarbures, l’entrée en vigueur du CETA, compte parmi les mesures incompatibles avec les engagements pris lors de la COP 21.
Par conséquent, notre mouvement de jeunesse se mobilise pour que le « one planet summit » soit le levier tant attendu pour entamer une transition vers un fonctionnement respectueux du climat, et ce à tous les niveaux, local, national comme international, politique comme économique et citoyen.
Pour ce faire, des mesures concrètes doivent être prises parmi lesquelles : un investissement effectif de 100 milliards de dollars par an pour lutter contre le réchauffement climatique comme prévu dans l’accord de Paris, la reconnaissance du statut de réfugié climatique, des mesures visant à la réparation et à la réhabilitation des zones naturelles, un engagement pour qu’il n’y ait pas un euro de plus dans les énergies fossiles.
Conscient-e-s du réchauffement climatique et de ses conséquences actuelles et futures, les Jeunes Écologistes demandent un changement complet de paradigme qui doit être enclenché dès maintenant et ce pour toutes les parties prenantes au sommet climat, afin de sortir de la logique productiviste du système capitaliste actuel qui repose sur l’exploitation à outrance des ressources naturelles.
Contacts :
Célia Da Costa Cruz, co-secrétaire fédérale – 06 29 70 95 61
Hugo Cordier, co-secrétaire fédéral – 06 14 29 27 28