Aujourd’hui, alors que Fessenheim, la plus vieille des centrales nucléaires de France est à l’arrêt depuis ce week-end sans conséquences sur la consommation d’énergie de la région, Areva annonce de colossales pertes financières. De quoi continuer à remettre en cause la pertinence du développement de cette énergie !

Continuer à investir dans l’industrie nucléaire est une erreur majeure
Areva paie le prix du rêve d’une industrie nucléaire prospère et sûre. Pourtant, les écologistes l’ont assez répété : l’énergie nucléaire sûre et à bas coût est un leurre, puisqu’il ne prend pas en compte celui du démantèlement des centrales, ni celui du traitement de ses déchets… Sans parler du véritable fiasco des nouveaux réacteurs, à l’instar de celui de Flamanville, dont les coûts ont déjà été multipliés par 3 pour atteindre 9 milliards d’euros, toujours sans certitude sur sa date de mise en service, son coût final et surtout ses garanties de sécurité.

Le nucléaire n’est pas l’énergie du 21e siècle !

Selon un rapport parlementaire, 100 milliards d’euros seront nécessaires d’ici à 2033 pour prolonger le parc nucléaire. Si l’on sait que ces centrales ne sont pas éternelles, on ignore toujours comment assurer leur démantèlement, qui est pourtant leur seul réel secteur d’avenir.
“Les énergies renouvelables et une économie basée sur la sobriété énergétique, voilà le choix le plus pragmatique que devraient faire les acteurs de cette filière. Il est plus que temps de s’engager pleinement dans cette voie !”  argumente Rosalie Salaün, porte-parole.

A une semaine de l’anniversaire de la catastrophe de Fukushima et à six mois de la COP 21, les Jeunes Écologistes appellent Mme Royal à prendre enfin la mesure de la situation et à préparer l’avenir énergétique de la France de façon responsable. Ils appellent toutes les parties prenantes de la gabegie du nucléaire à cesser les projets de nouveaux réacteurs à l’international et à s’emparer pleinement de l’enjeu de la fin de cette industrie, en renforçant leurs engagement vers la transition énergétique. Enfin, alors que le Sénat vient de vider la loi de transition énergétique de ses grandes mesures et de supprimer les objectifs à moyen terme de réduction de la part du nucléaire, les Jeunes Écologistes appellent les députés à rétablir une loi ambitieuse.

CONTACTS PRESSE :

Rosalie Salaün – porte-parole : 06 86 28 69 04

Lucas Nedelec – secrétaire fédéral : 07 77 07 45 69

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