Les Jeunes Ecologistes sont signataires de l’appel inter-organisations de jeunesse pour appeler à la manifestation du 28 avril contre la loi travail.

Des centaines de milliers de jeunes, étudiant.e.s, lycéen.ne.s, jeunes travailleu.se.rs, et privé.e.s d’emploi se mobilisent depuis le début du mois de mars pour exiger le retrait du projet de Loi Travail et lutter contre la précarité avec plus d’un million de personnes dans les rues le 31 mars. Ces dernières semaines, les jeunes sont resté.e.s mobilisé.e.s sur tout le territoire. En étant à l’initiative de manifestations et d’actions pour contester la politique d’emploi du gouvernement, les jeunes sont porteu.se.rs d’une alternative à la concurrence généralisée sur le marché du travail.

Sous la pression de la mobilisation, le gouvernement a été contraint de répondre à nos revendications sur la précarité des jeunes avec un plan d’investissement important de 500 millions d’euros (Aide à la Recherche du Premier Emploi, surcotisation des CDD, amélioration de la rémunération des apprentis, revalorisation des bourses, prolongation du droit aux bourses, création de places en BTS…). Nous resterons vigilants à leur application, ainsi qu’à la riposte que tente d’opposer le MEDEF et ses allié.e.s.

Les jeunes, étudiant.e.s, lycéen.ne.s, jeunes travailleu.se.rs, et privé.e.s d’emploi ont fait la démonstration  qu’il est possible d’arracher de nouveaux droits par la mobilisation.

Fort.e.s de ces premières avancées, nous devons continuer la mobilisation pour exiger le retrait du projet loi travail avec son lot de régressions sociales et de précarité. Avec cette loi, c’est l’inégalité des droits qui nous attend avec des règles propres à chaque entreprise grâce à l’inversion de la hiérarchie des normes, sans réelles protections collectives. Sur le fond, ce que nous propose concrètement ce projet de loi c’est de travailler plus pour gagner moins et se faire virer plus facilement. C’est parce que nous refusons de voir nos droits remis en cause et cet avenir de précarité que nous exigeons le retrait de la loi Travail et continuons à porter nos propositions pour une autre politique d’emploi.

Nous appelons donc les jeunes à poursuivre la mobilisation aux côtés des salarié.e.s pour obtenir le retrait du projet de loi travail. Nous condamnons les violences policières qui ont fait l’actualité des dernières journées de mobilisation et qui ont passé un cap supplémentaire ces dernières semaines avec par exemple la dispersion du cortège syndical par la force lors de la manifestation parisienne du 14 avril dernier, les différentes interpellations violentes ou encore le saccage d’un local syndical à Lille la semaine dernière. Nous rappelons la responsabilité des pouvoirs publics d’assurer nos droits fondamentaux à manifester et à se réunir dans des conditions sereines et non l’inverse.

Pour poursuivre la mobilisation et construire une nouvelle étape du rapport de force, nous appelons les jeunes à descendre dans la rue avec les salarié.e.s lors de la grève interprofessionnelle du 28 avril prochain pour en faire une réussite, en s’organisant au sein des lycées, universités, quartiers et entreprises, pour faire plier gouvernement par la grève et les manifestations. Nous appelons également les jeunes à intensifier la séquence de mobilisation avec le monde du travail dans la perspective du 1er mai : cette année la fête des travailleu.se.rs se fera sous l’égide de la lutte contre la loi travail !

Signataires : Jeunes CGT, UNEF, FIDL, SGL, UNL, les Effronté-e-s, Génération Précaire, DIDF Jeunes, JOC, MRJC, Maison des Potes, Osez Le Féminisme, Sos Racisme, Stop 3CDD, Ensemble Jeunes, Nouvelle Donne Campus, Jeunes Écologistes, Jeunes Socialistes, Jeunes Communistes, Réseau Jeune du Parti de Gauche, UEC

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