Ce mercredi 2 novembre, au Sommet des Peuples de Nice, les conférences et les échanges ont remplacé les manifestations de rue. Indignation et proposition, voilà la double force des mouvements citoyens…
Le thème des biens et services publics a notamment été abordé à la Maison des Associations (place Garibaldi), en matinée. Le délitement des services publics, auquel participe par exemple la multiplication des partenariats Public-Privé, est une conséquence immédiate des politiques d’austérité. Pourtant, le secteur public protège en partie les citoyens de l’influence de la concurrence économique et de la spéculation sur les biens. La gestion publique des biens et services constitue ainsi l’un des fondements d’un autre modèle de société : liens avec la démocratie, avec l’action publique, avec les valeurs de solidarité, etc…
L’après-midi, place au théâtre sur le site des Abattoirs. L’association ATTAC proposait une pièce de théâtre satirique, « Le Tribunal des banques ». Quoi de mieux que la comédie pour évoquer le grand simulacre qu’est le G20 ? Quoi de mieux que l’humour pour exprimer l’absurdité du fonctionnement de la finance ? Banquiers, dirigeants, grands PDG deviennent autant d’acteurs faisant l’apologie de la cupidité, oubliant au passage la tragédie de la précarité… Une belle manière de décrire les grands mécanismes qui font tourner (à l’envers) notre monde ! Juste après la représentation, pour redescendre les pieds sur terre, la salle a échangé et débattu avec des intervenants associatifs.

Pièce satirique "Le Tribunal des Banques"