2011 sera désormais le synonyme de révoltes populaires sans précédent contre les régimes autoritaires du monde arabe. Le peuple tunisien, tout d’abord, s’est battu et se bat encore pour imposer la démocratie dans son pays. Cette révolution que les Tunisiens qualifient volontiers de « révolution Internet » n’aurait pas été possible sans la jeunesse tunisienne qui s’est mobilisée sur les réseaux sociaux, puis dans la rue, au péril de sa vie. Des scénarios similaires ont fait surface dans la foulée, avec des succès pour l’instant relatifs. Ainsi, Algérie, Yémen, Jordanie, Soudan, Mauritanie, Oman, Maroc, mais aussi, dans une moindre mesure, Pakistan et Afghanistan, se sont pris à rêver de lendemains meilleurs, portés par l’espoir suscité en Tunisie.

Les Jeunes Ecologistes ne peuvent que saluer cette effervescence démocratique d’un nouveau genre. Ces évènements nous rappellent à quel point la démocratie est un bien à conquérir et à sauvegarder. Nous ne pouvons malheureusement que noter la grande incertitude quand à l’aboutissement (ou non) de ces soulèvements. L’Egypte de Moubarak nous a ainsi rappelé que la volonté populaire ne suffisait hélas pas toujours et que la répression par les armes avait encore de beaux jours devant elle.

Néanmoins, les Jeunes Ecologistes fondent beaucoup d’espoir sur les mouvements de révolte ayant emboité le pas à la « Révolution de jasmin ». Grâce à une mobilisation préalable de sa jeunesse, le peuple égyptien a par exemple lui aussi prouvé son courage et son espoir en revendiquant plus de démocratie et de nouvelles élections.

Plus que jamais, il faut se déclarer solidaire de ces mouvements et relayer au maximum leur message afin de peser sur la politique du gouvernement français. Ce dernier a en effet fait preuve d’un mépris rare envers le peuple tunisien, tentant de soutenir jusqu’à la dernière seconde son protégé Ben Ali. Il de notre devoir d’exprimer notre indignation face à la complaisance des Michèle Alliot-Marie, toujours plus embourbée, et autres Frédéric Mitterrand et de nous insurger contre tout traitement similaire qui sera dispensé si d’autres régimes autoritaires venaient à tomber. Il est temps de mettre un terme à la défense d’intérêts géopolitiques spécieux et de se réfugier derrière la peur de l’avènement d’un intégrisme hypothétique.

Les Jeunes Ecologistes.

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