Nous avons pris connaissance de l’attaque le 02 avril d’un local politique du mouvement de gauche Podemos par l’extrême-droite à Carthagène, dans la région de Murcie en Espagne. Ce local a été attaqué à l’explosif ; c’est une atteinte violente de plus de l’extrême-droite à l’égard des forces progressistes partout où elles sont. Nous souhaitons réaffirmer notre soutien indéfectible et sans faille au mouvement Podemos ainsi qu’à l’ensemble des forces progressistes d’Espagne dont nos allié·e·s de Verdes Equo et Juventud Verde prennent leur part.

Malheureusement, cet événement survient dans une atmosphère plus que préoccupante en Espagne. En effet, l’extrême-droite incarnée par Vox développe un discours décomplexé d’apologie de la dictature du général Franco. Nous notons que la droite conservatrice ne constitue pas un rempart à l’extrême droite, et ce particulièrement dans la communauté de Murcie, où le gouvernement de Fernando Lopez Miras (Partido Popular) gouverne avec le soutien de l’extrême droite de Vox.

Partout en Europe et dans le monde, les contradictrices et contradicteurs de l’extrême droite sont menacé·e·s par leur pratiques violentes. Malheureusement, l’inquiétant événement de Carthagène, survenu cette nuit, est symptomatique d’un mal bien plus profond. Ces comportements violents sont propres à l’idéologie nationalistes et à celles et ceux qui les portent. Ces idéologies doivent être combattues, partout où elles sont.

En France, les royalistes d’Action Française ont tenté de s’introduire à l’intérieur de l’hémicycle du conseil régional de la région Occitanie, c’est une grave atteinte aux principes démocratiques. La majorité présidentielle, qui donne à certaines thèses de l’extrême droite une place centrale dans le débat public, ne constitue pas un rempart mais bien un tremplin pour ces formations politiques .

C’est en portant une alternative heureuse pour les citoyennes et citoyens, dans un climat serein, que nous ferons reculer l’extrême-droite et ses méthodes violentes.

¡No pasarán!

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