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«C’est une COP très importante qu’on accueille ; le minimum, c’est que les institutions se bougent et qu’il y ait de la place pour accueillir tout le monde», regrette Cécile Germain, cosecrétaire fédérale des jeunes écologistes, qui menacent de camper sur le Champ-de-Mars, à Paris, faute de lieux d’accueil.
40 000 personnes sont attendues à Paris en décembre. Parmi elles, nombre de militants, dont une partie a déjà trouvé où dormir, chez d’autres activistes − notamment grâce au réseau Human Hotel, sorte de Airbnb pour militants −, sur Airbnb ou à l’hôtel. Mais plusieurs milliers restent pour l’heure sur le carreau, faute de places bon marché voire gratuites. «C’est important qu’ils soient là, parce qu’ils portent des messages différents de ceux des institutions, revendique Cécile Germain. Il y aura des gens des Philippines, un endroit qui risque d’être submergé par les eaux. On a besoin de les entendre, il faut qu’ils soient près des décideurs.»