Fermeture des abattoirs GAD, plan de licenciement Alcatel-Lucent, mise en vente des chantiers navals de Saint-Nazaire, l’actualité est lourde pour la Bretagne et la France ces derniers jours. Autant de destins brisés pour des milliers de travailleuses et travailleurs, dont beaucoup, considérés comme trop peu qualifiés ou trop âgés, risquent de se retrouver durablement exclus du monde du travail.
Loin d’être anecdotiques, ces drames économiques et sociaux sont les symptômes d’un système libéral et productiviste à bout de souffle, qui broie les hommes et les femmes et détruit l’environnement.
Pourtant, nos dirigeants, de droite comme de gauche, s’entêtent à vouloir maintenir le système, en alliant réduction de l’intervention publique et cadeaux généreux aux multinationales au nom de la sacro-sainte « compétitivité ».
- de favoriser les PME, l’économie sociale et solidaire et d’autres formes de salariat telles que les coopératives et le statut d’entrepreneur-salarié,
- d’accorder un droit de préemption des salariés-es sur leur outil de travail en cas de vente de leur entreprise, avec le soutien financier des pouvoirs publics,
- de relancer le partage du temps de travail sans baisse de revenus et de garantir le droit à la formation tout au long de la vie afin de lutter contre le chômage et favoriser l’autonomie des travailleurs-euses,
- de mettre en place une fiscalité écologique qui favorise l’activité économique relocalisée et l’innovation plutôt que le dumping social et environnemental,
- de réorienter la Politique Agricole Commune vers une agriculture paysanne à taille humaine et au service de la souveraineté alimentaire, au lieu d’une agriculture industrielle dépendante des marchés mondiaux et dangereuse pour les paysans et l’environnement.
Plus que dans les discours, ce changement potentiel est avant tout dans les mains de chaque citoyen-ne. Par les choix quotidiens de consommation d’abord et par l’engagement politique ensuite, chacun-e a le pouvoir de remettre l’économie au service de la société et de réaffirmer que l’humain, le vivant et la planète ne sont pas réductibles à des valeurs marchandes.
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