Hier, mardi 7 novembre 2017, Nicolas Hulot a estimé que la part du nucléaire dans la production d’électricité ne pourrait pas être ramenée à 50 % en 2025.
Le ministre revient ainsi sur les engagements de la loi de 2015 sur la transition énergétique et reprend à son compte le mythe de l’énergie nucléaire comme seule alternative aux énergies fosssiles, indispensable pour lutter contre le réchauffement climatique.
Alors que le prix du kWh renouvelable est aujourd’hui moins cher que celui du nucléaire, l’argument climatique ne justifie plus la poursuite de cette énergie dangereuse.
« L’argument du gouvernement expliquant cette concession pour des raisons de volonté de réduction des émissions des gaz à effet de serre, est, en réalité, un élément de langage pour refuser la révolution énergique dont nous avons besoin. » dénonce Hugo Cordier, co-secrétaire fédéral des Jeunes Écologistes.
« Cette annonce est particulièrement préoccupante en pleine COP 23 et quelques semaines avant le sommet sur le climat où la France semble vouloir s’imposer comme leader en matière de protection de l’environnement » continue Célia Da Costa Cruz, co-secrétaire fédérale des Jeunes Écologistes.
Il y a une alternative entre réinvestir les énergies fossiles et alimenter le nucléaire, c’est l’investissement dans les énergies renouvelables.
Nicolas Hulot doit assumer son rôle de ministre d’Etat chargé de la transition écologique et solidaire notamment en se penchant sur la loi finance 2018, qui pourrait être l’occasion d’investir dans les énergies d’avenir.
Contacts :
Célia Da Costa Cruz, co-secrétaire fédérale – 06 29 70 95 61
Hugo Cordier, co-secrétaire fédéral – 06 14 29 27 28