Les Jeunes Écologistes rappellent qu’il est interdit d’interdire des manifestations sauf motif grave, et que le droit de manifester est une liberté constitutionnellement garantie qu’on ne peut d’entraver pour des raisons politiques.

François Hollande et un défilé de politicien-ne-s déconnecté-e-s des réalités brandissent depuis bientôt une semaine la menace d’interdiction des manifestations contre la loi travail – une menace qui est devenue réalité avec la décision du 22 juin de la préfecture de police de Paris d’interdire la manifestation du 23. En plus d’être une grave atteinte au droit de manifestation, inscrit dans notre constitution, le gouvernement s’enferre ainsi dans une spirale de répression toujours plus profonde qui alimente le conflit social, là où un gouvernement est sensé apaiser et rassembler.

“Encore une décision méprisante d’un gouvernement qui fait décidément tout pour ne pas être de gauche. Interdire les manifs ? Ce n’est pas cela qui va faire taire le mouvement ! Depuis quand casser le thermomètre fait-il baisser la fièvre ?” s’exclame Cécile Germain, secrétaire fédérale des Jeunes Écologistes.

La forte mobilisation sociale, soutenue par plus de 60% des Français, portée par les syndicats, relayée par les internautes, cette mobilisation là ne s’éteindra pas tant que la loi Travail ne sera pas retirée. Il est capital que le gouvernement comprenne l’impossibilité de ce passage en force qu’il continue à perpétuer à coup de répression policière, d’injures envers les syndicats et d’empêchement du débat parlementaire par l’utilisation abusive de l’article 49-3. Les Jeunes Écologistes s’offusquent par ailleurs du rôle dramatique joué par les plus grands médias, dans l’escalade des tensions. Leurs efforts pour minimiser l’ampleur d’un mouvement historique tout en cherchant continuellement à le ramener à quelques débordements violents est la preuve d’un mépris et d’une partialité indignes de la déontologie journalistique.

Faut-il encore le rappeler, les salarié-e-s en grève ne touchent aucun salaire et ne le font pas par plaisir, car chaque jour qui passe dans ce bras de fer est pour eux un sacrifice important, que les Jeunes Écologistes soutiennent et saluent à sa juste valeur. 

Face à la répression sans fin et à la recrudescence des violences, les Jeunes Écologistes réclament une nouvelle fois le retrait de la loi travail et le retour d’un dialogue social digne de ce nom pour aboutir à un droit du travail du 21ème siècle respectueux des salarié-e-s. Elles et ils appellent à rejoindre les mobilisations qui prennent toujours plus d’ampleur et notamment à se mobiliser les 23 et 28 juin, aux côtés des syndicats et des citoyen-ne-s, pour une autre vision du travail !

 

 Contacts :

  • Cécile Germain, secrétaire fédérale – 06 95 85 76 57
  • Michael Jeanjean, porte-parole – 06 69 29 70 94

 

 

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