Parce que les espaces militants reproduisent encore trop souvent des schémas de domination et d’oppression (racisme, classisme, sexisme, validisme, LGBTQIphobies,…), les Jeunes Écologistes estiment qu’il est nécessaire de se doter d’outils pour y faire face. Depuis quelques années, des référent·e·s pour les questions de violence, de discrimination ou de harcèlement, notamment sexistes, homophobes, transphobes et/ou raciste sont nommé·e·s chaque année. Des Elfes de la nuit sont présent·e·s pendant les soirées pour veiller à leur bon déroulement et une réunion en non-mixité choisie est proposée lors de chaque événement fédéral. 

Des faits de harcèlements et violences sexuelles ont impactés des mouvements de jeunesse ces dernières années et, même si nous avons été relativement épargné·e·s médiatiquement, il est certain que Les Jeunes Écologistes ne sont exempts de tout travail sur la question. Il devenait donc nécessaire et urgent d’avoir une procédure à appliquer dans le cas d’une plainte d’harcèlement ou de violences sexuelles. 

C’est chose faite depuis dimanche dernier où un amendement au règlement intérieur a été voté par la coordination fédérale. L’objectif de cette procédure est d’une part d’indiquer clairement notre volonté d’un espace militant safe et d’agir en ce sens et d’autre part de lancer un message aux victimes pour leur dire que nous les croyons et aux agresseurs que nous les condamnons. Elle se décline en plusieurs étapes, de l’écoute de la victime aux sanctions contre l’adhérent en passant par une enquête interne. 

Nous souhaitons réaffirmer ici que les militant·e·s victimes de harcèlement ou de violences sexuelles peuvent saisir à tout moment la Team bienveillance, inclusion et lutte contre le harcèlement et qu’iels ont raison de le faire et seront écouté·e·s. 

Agresseurs hors de nos vies, hors de nos luttes !

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