En octobre 2015, Le Monde défrayait la chronique en relayant une étude [1] du Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) classant la viande rouge comme « probablement cancérigène pour l’homme ». Quelques semaines plus tard, l’association L214 Ethique & Animaux  [2] partage sur internet une vidéo [3] largement diffusée, montrant les terribles conditions d’abattage des animaux dans l’abattoir d’Alès,  y compris pour la production de viande « bio ». Le débat sur la nocivité de la viande sur notre santé et quant à la dignité des animaux a ainsi été relancé en France, permettant de porter à la connaissance du public un autre regard sur sa propre consommation.

Loin d’être nécessaire à l’être humain, la viande présente de nombreux aspects négatifs, non seulement sur le plan sanitaire, comme le rappelle l’étude du CIRC, mais aussi sur les plans éthiques, sociaux et écologiques. Très consommatrice en eau et en terres, polluante, source de famines dans les pays du Sud du fait de la réorientation de l’agriculture vers l’alimentation des autres animaux plutôt que des humain-e-s, source de discriminations religieuses en restauration collective, et tout simplement inacceptable au regard de la dignité animale : les critiques visant la production de viande sont légion. Elles restent toutefois occultées sous la pression des lobbies qui veillent à ce que soit cachée au public toute alternative à la consommation de viande. Ces lobbies prennent ainsi pour prétextes des apports nutritifs irremplaçables, une garantie de bonne santé physique – voire de virilité – ou encore une condition du bon développement de l’enfant.

Les Jeunes Écologistes tiennent donc à rappeler aux pouvoirs publics ainsi qu’aux consommateurs-trices que de nombreuses alternatives aux produits d’origine animale existent, tant sur le plan nutritif que gastronomique. Loin d’être essentielle à l’homme, la consommation de viande n’est rien d’autre qu’un construit social, et surtout une source de revenus intarissable pour de nombreux industriels. Ainsi, le végétarisme (c’est-à-dire le fait de ne pas manger de chair animale, poisson inclus) et le végétalisme (i.e. le fait de ne manger aucun produit d’origine animale, ceci incluant notamment les œufs, le lait et ses dérivés), réunis sous le nom de végéta*isme, sont bien meilleurs pour nous, pour les animaux et pour la planète que le carnisme (i.e choix d’alimentation incluant la consommation de chair et autres produits d’origine animale ).

Le végéta*isme, une alimentation bénéfique pour l’être humain.

Une alimentation végéta*ienne ne concerne pas seulement les éléments qui composent son alimentation mais une réflexion qui se doit d’être plus profonde sur notre manière de nous nourrir. S’interroger sur ce qui atterrit dans notre assiette doit permettre de nous émanciper d’une société qui a tendance à séparer de plus en plus l’objet de sa provenance. On retrouve cette déviance du capitalisme dans la consommation de tous les biens, qu’il s’agisse d’électroménager ou de vêtements. La transformation de notre alimentation vers le végéta*isme doit permettre à chacun-e de se réapproprier ce qu’il ou elle mange et de se replacer dans un écosystème que nous souhaitons soutenable.

Les productions issues des animaux respectent trop rarement les impératifs biologiques de ces animaux, des écosystèmes et des hommes et femmes qui travaillent dans cette filière). Consommer un produit qui respecte ces critères a un coût souvent très élevé. S’orienter vers une alimentation végéta*ienne permet bien souvent de concilier respect des valeurs écologiques et accessibilité financière.

Alors qu’on parle d’économies en monnaie sonnante et trébuchante, rappelons toutefois que la santé n’a pas de prix. Comme le rappelle l’étude relayée par Le Monde, la consommation excessive de viande nuit à notre santé, entraînant diverses maladies et complications sanitaires qui coûtent à la personne comme à notre système de santé.

La consommation de poisson n’est pas non plus exempte de tout risque : en effet, certains métaux lourds se retrouvent en grande quantité dans les poissons, via des phénomènes de bioconcentration et bioaccumulation [4].

D’autres pratiques liées à l’élevage sont problèmatiques en terme de santé. « Les antibiotiques, c’est pas automatique ! » avez-vous appris ? L’industrie de l’élevage est passé à côté de la maxime. En 2012 en France, 760 tonnes d’antibiotiques ont été utilisés pour l’élevage, soit plus que pour les humain-e-s (720 tonnes). [5] Une telle consommation renforce la résistance bactérienne et par conséquent met en péril l’efficacité de ces antibiotiques, aussi bien pour les animaux d’élevage que l’humain.

L’entassement des animaux est quant à lui particulièrement propice à l’apparition et à la transmission de maladies. L’organisation mondiale de la santé animale estime que 75% des maladies récentes sont d’origines zoologiques (zoonoses), en lien avec la pratique de l’élevage (Grippe aviaire,  »vache folle », etc…) [6] Sans compter les nombreuses maladies parasitaires tel que l’oxyurose se transmettent par la consommation de produits d’origine animale. [7]

D’un point de vue nutritionnel, un régime carné est beaucoup plus riche en cholestérol et graisses saturées qu’un régime végéta*ien. Cancers, diabètes, obésite, maladies cardio-vasculaires… : la surconsommaiton de produits d’origine animale peut avoir de nombreuses conséquences sur la santé.

Comme le rappelle l’Association Végétarienne de France, un régime végéta*ien bien mené ne provoque pas de carences. Les végétaux sont sources de fibres, de protéines, mais aussi de fer, de calcium, et de vitamines en quantité suffisante. [8] Le mythe du végéta*ien carencé doit tomber.

Enfin, il est important de rappeler que l’alimentation végéta*ienne n’oublie pas de laisser toute sa place au plaisir gustatif. Ni fade ni privative, la cuisine végéta*ienne peut, au contraire, être très savoureuse, variée et créative !

 Le végéta*isme est une alimentation plus saine pour l’homme, plus éthique dans son rapport au vivant et plus pertinente aux vues des enjeux de lutte contre le réchauffement climatique, à la condition qu’elle s’inscrive dans une pensée plus globale de relocalisation de la consommation, de respect des équilibres naturels, et d’attention portée à son alimentation et sa santé.

Le végéta*isme, une alimentation respectueuse des animaux

Notre alimentation a des effets au-delà de la santé individuelle et soulève des questions sur le rapport du genre humain avec les autres animaux, et en particulier notre manière de traiter ceux que nous avons domestiqués pour nos propres intérêts et ceux que nous capturons à l’état sauvage pour nous en nourrir.

Les modes d’élevage actuels sont bien loin de l’époque où la ferme évoquait des images de poules picorant dans les champs, et de familles réunies autour d‘une  vache décorée de sa plus belle cloche. Les modes d’élevage ont radicalement évolué  pour coller aux standards imposés par l’industrie agroalimentaire (croissance rapide, prix cassés, grosses quantités…). Efficience de la production et maximisation des profits sont les maîtres mots de cette logique, qui amène les producteurs à élever le plus de têtes possible, dans le laps de temps le plus court et dans la surface d’exploitation  la plus restreinte. Aujourd’hui, la majeure partie de la viande provient non plus de fermes paysannes, mais « d’unités de production agricole », établissements à échelle industrielle où s’entassent descentaines ou milliers de dindes, de poules, de vaches, de cochons ou d’autres animaux. [9]

Malheureusement, les animaux enfermés dans les élevages industriels sont poussés jusqu’à leurs dernières limites biologiques et soumis à une énorme quantité de stress. Par exemple, les vaches laitières subissent une pression nerveuse et sont sujettes à de nombreuses maladies et à de la fatigue. En leur administrant des aliments hyper-énergétiques, l’éleveur est en capacité d’obtenir plus de lait de ses vaches. En moyenne, une vache laitière produit 28 litres de lait par jour, quantité sept fois plus élevée que ce que produit une vache élevée pour sa viande [20]. Alors qu’une vache peut atteindre l’âge de vingt ans et plus, à quatre ans déjà beaucoup d’animaux élevés dans ces établissements ne sont même plus capables de marcher.

Dans les élevages intensifs de poules pondeuses, celles-ci sont généralement agglutinées dans des cages où elles ne peuvent même pas se déplacer ni battre des ailes. Ces cages de métal inhospitalières sont alignées et empilées les unes sur les autres dans d’énormes hangars industriels. A la naissance, les poussins mâles sont broyés ou étouffés (car ils ne pondront pas d’œufs), et les femelles voient leur bec sectionné (debeaking) : une «précaution » nécessaire dans beaucoup d’élevages industriels dans lesquels la situation de surpopulation des cages entraîne des coups de bec et des attaques entre elles.

Un régime végétarien permet de s’affranchir d’une partie de la souffrance animale. Il faut cependant avoir conscience qu’une vache ne produit du lait qu’après avoir eu un veau, ce dernier lui étant alors retiré. Né mâle, il sera abattu avant ses deux ans. Né femelle, le même sort que sa mère l’attend : dès que possible, être inséminée puis séparée de son veau pour être traite… Le problème du broyage des poussins mâles reste également entier. Seule une alimentation végétalienne supprime toute forme de souffrance animale.

A noter également que l’élevage paysan interdit un certain nombre de pratiques décrites ci-dessus, et garantit ainsi de meilleures conditions de vie aux animaux. En revanche, l’abattage a bien sûr toujours lieu.

Le sort des poissons n’est pas plus appréciable. En effet ils sont tout autant des êtres sensibles capables d’éprouver la peur et de développer une vie sociale complexe. La pêche et la pisciculture intensives qui se développent dramatiquement sont loin d’être des activités paisibles et sans violence. Les poissons lacérés et écrasés dans les filets, éclatés par la décompression meurent bien souvent avant d’avoir pu être conditionné. Pas question »d’abattage propre» pour eux. Et ce souvent pour rien car appartenant à une espèce non consommée par les humain-e-s. Finalement très peu arrivent jusque dans nos assiettes. Quant aux conditions de vie en pisciculture intensive, elles sont tout simplement indignes : les poissons vivent dans des cuves ou des citernes surpeuplées, et souffrent de diverses maladies liées à leur alimentation et au stress [11].

 Ces illustrations sont loin d’être exhaustives, mais doivent nous questionner sur le traitement que l’on réserve à ces animaux, de leur naissance à leur mort. Nous décidons pour eux comment doit être leur vie, quand doit elle se terminer.

Le végéta*isme, une alimentation responsable envers la planète.

L’empreinte de l’élevage sur l’environnement est loin d’être anecdotique. Là où l’exigence écologique nécessite une certaine sobriété dans nos modes de consommation et de privilégier une production économe en ressources et peu énergivore, l’élevage fait figure de mauvais élève.

Le premier problème environnemental lié à l’élevage dont découlent bien d’autres est qu’il est particulièrement gourmand en terres. Et ce pour une raison inhérente à la nature même de l’élevage : il faut nécessairement plusieurs calories végétales consommées par les bêtes afin de produire une unique calorie carnée. Ainsi il faut compter 3 calories végétales pour 1 calorie de viande de poulet et jusqu’à 16 calories végétales pour la viande de bœuf, avec une moyenne pour toute viande de 7 calories végétales pour une de viande. [7]

Responsable envers les territoires.

L’élevage consomme alors énormément d’espace, notamment pour satisfaire ces besoins en alimentation du bétail : céréales (dont le maïs), légumineuses (principalement le soja) et pâturage. Les cultures destinées au bétail occupent 33% des terres cultivables du monde. Quant au pâturage, il mobilise 26% des terres émergées non couvertes par les glaces, et au total, à 70% de l’ensemble des terres agricoles dédiées à l’élevage alors qu’il ne contribue qu’à 17% des apports énergétiques alimentaires, qui plus est essentiellement dans les pays occidentaux  [12].

Ces besoins massifs en terres sont autant de pressions sur l’agriculture paysanne et sur la forêt. WWF estime qu’environ 75% de la production mondiale de soja est destinée à l’élevage et que l’extension de ces cultures combinée aux besoins en pâturage représentent une cause majeure de la déforestation en Amazonie [13]. Difficile alors d’imaginer qu’un élevage extensif, d’autant plus gourmand en terres, puisse être présenté comme la seule réponse écologique en terme d’alimentation.

Dans le contexte mondial où nous connaissons conjointement des phénomènes d’accroissement démographique mondial et de raréfaction des terres arables due à la désertification, il devient essentiel pour nourrir l’humanité, de consacrer les terres agricoles à une production végétale destinée directement à l’alimentation humaine. L’élevage ne pouvant pas garantir à toutes et tous une alimentation complète et soutenable pour la planète.

La pêche n’est pas en reste en terme d’épuisement de territoires. La chalutage de fond râcle et rase l’écosystème des fonds marins. Tandis que la surpêche massive (40% des  »stocks » de poisson sont surexploités) met à mal la bioviversité marine. [14]

Responsable envers les ressources en eau.

Gourmand en terres, l’élevage impacte également les ressources en eau. La production de viande animale et de produits laitiers dans un système intensif nécessite de grosses quantités d’eau, majoritairement pour les cultures destinées aux animaux. En effet,  lorsqu’ils ne sont jamais mis au pré pour pâturer, ceux-ci sont nourris avec des céréales gourmandes en eau, notamment le maïs (1 200L/kg).

 Les chiffres suivants sont à relever :

– Besoins en eau de productions agricoles: viande de bœuf (15 400L/kg), poulet (3 400 L/kg),œuf (3 300 L/kg), porc (6 000 L/kg).

– Besoins en eau de productions végétales : pommes de terre (300 L/kg), riz(1 600 L/kg), tomates (200 L/kg), pâtes (1 800L/kg). [15]

Les ressources en eau sont également impactées par la pollution issue de l’élevage. Les régions spécialisées dans l’élevage produisent lisier et fumier en quantité industrielle.

En excès, ces fertilisants organiques peuvent se retrouvent dans les cours d’eau, ce qui perturbe les écosystèmes aquatiques en contribuant notamment à leur eutrophisation, et in fine au développement du phénomène des algues vertes.

Responsable en terme d’émissions de Gaz à Effet de Serre (GES).

Enfin, alors que la lutte contre le réchauffement climatique et donc la réduction des émissions de gaz à effet de serre n’a jamais été aussi urgente, il est indispensable de s’intéresser à l’impact de l’élevage dans ce domaine (aujourd’hui grand oublié des négociations sur le climat). D’après un rapport de la FAO [16], l’élevage est reconnu responsable de 14,5% des émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique, dont 9,3 % pour les seuls bovins. C’est autant que le secteur des transports [17].

L’élevage produit
directement des GES, via la fermentation entérique (méthane) et les déjections animales (méthane et protoxyde d’azote), mais aussi indirectement. En effet, les 2/3 des surfaces agricoles étant destinées à l’alimentation animale, il faut aussi comptabiliser les émissions de GES liées aux engrais chimiques utilisés pour ces cultures, et celles dues à la déforestation pour créer de nouvelles zones de pâture ou de culture. Le transport d’aliments destinés à l’élevage (production en Amérique du Sud, consommation en Europe) participe aussi grandement à l’émission de gazs à effet de serre.nourriture corrigée

A noter qu’il est possible que ces émissions de GES soient sous-estimées, car elles ne prennent pas en compte la respiration des animaux d’élevage. [18] De ce fait le passage d’un régime carné à un régime végétarien permet de réduire les émissions de GES en moyenne de 62%, le passage d’un régime carné à un régime végétalien de 87%. [19]

Les Jeunes Ecologistes demandent  :

Un meilleur accès à l’alimentation végéta*ienne

– Développer  et généraliser des menus de substitution végéta*iens (donc laïques), en particulier dans la restauration collective publique : cantines scolaires, restaurants universitaires, hôpitaux, maisons de retraites, etc),

– Inciter la restauration collective privée à faire de même,

– Créer un logo « Ici sont servis des plats végéta*iens » pour inciter les restaurants à proposer des plats végéta*iens et permettre aux client-e-s de choisir plus facilement un restaurant végéta*ien,

– Identifier de manière claire les plats végéta*iens dans les menus (logo devant les plats),

– Créer des labels uniformisés « Végétarien » et « Végétalien » pour les produits alimentaires, avec une instance de contrôle indépendante,

Des campagnes d’information et de sensibilisation sur le végéta*isme

– Clarifier les informations sur l’origine de la viande et des produits animaux pour permettre une véritable traçabilité,

– Faire évoluer le Programme National Nutrition Santé  pour valoriser une alimentation végéta*ienne,

– Inscrire dans les programmes de l’Education Nationale une formation à la nutrition qui affirme la possibilité (et les bienfaits avérés) d’une alimentation non carnée,

– Informer sur les méfaits de la surconsommation de la viande et assurer la promotion des recettes végéta*iennes dans le paysage audiovisuel  : « Ne pas manger trop gras,trop salé, trop sucré, trop carné »,

Un renouvellement du modèle agricole 

– Redistribuer les aides de la PAC vers l’agriculture paysanne suivant les principes agroécologiques pour obtenir des productions végétales variées (fruits, légumes, cérales, légumineuses…)

– Créer un plan « Protéines végétales » à destination de l’alimentation humaine, afin d’augmenter les surfaces agricoles destinées à produire des protéines végétales pour l’alimentation humaine (légumineuses).

– Arrêter de subventionner les élevages de production de viande via les dans les fermes usines,

– Accompagner les éleveurs en système intensif à se reconvertir, en considérant notamment les expériences d’accompagnement et de reconversion des filières, dans les pays ayant interdit la production de foie gras.

1604711_695199947187370_868618599_nSources :

[1] Le Monde (2015) http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/10/26/la-viande-rouge-est-probablement-cancerogene_4797058_3244.html?xtmc=circ&xtcr=9

[2] L214 Ethique & Animaux. Site internet de l’association : http://l214.com/

[3] Enquète sur les conditions d’abattage à Ales (octobre 2015). http://www.l214.com/enquetes/2015/abattoir-made-in-france/

[4]Les effets des métaux lourds sur l’environnement et la santé, (rapport du sénat français).

http://www.senat.fr/rap/l00-261/l00-261139.html#toc1122

[5] Joint Interagency Antimicrobial Consumption and Resistance Analysis (2013)

http://www.ema.europa.eu/docs/en_GB/document_library/Report/2015/01/WC500181485.pdf

[6] Merging and re-emerging zoonotic diseases : challenges and opportunities (OIE, 2004) : http://www.oie.int/doc/ged/D695.PDF

[7] Livestock’s long shadow, environmental issues and options  (FAO, 2006) : ftp://ftp.fao.org/docrep/fao/010/a0701e/a0701e.pdf

[8] Documents sur la nutrition (Association Végétarienne de France) :

http://www.vegetarisme.fr/comment-devenir-vegetarien/dossiers-nutrition/

[9] Elevage intensif (viande-info, site dépendant de l’association L214). http://www.viande.info/elevage-viande-animaux

[10] Le sort des poissons (L214) : https://visuels.l214.com/sites/boutique.l214.com/2015/images-grandes-ancienne-boutique/tract-pourquoi-poissons.pdf

[11] Réintroduction des farines animales en pisciculture (2013) : http://tempsreel.nouvelobs.com/planete/20130214.OBS8988/les-farines-animales-reintroduites-pour-nourrir-les-poissons.html

[12] Meat and meat products in human nutrition indeveloping countries(FAO, 1992)

http://www.fao.org/docrep/t0562e/T0562E00.htm#Contents

[13] Le boom du soja : impacts et solutions. (WWF,2014).

http://www.wwf.fr/vous_informer/rapports_pdf_a_telecharger/?2120/Le-boum-du-soja#

[14] Compilation d’informations par l’association Bloom : http://www.bloomassociation.org/nous-connaitre/notre-mission/#_ftn1

[15] WaterFootprint Network:http://waterfootprint.org/en/resources/interactive-tools/product-gallery/

[16]   Tackling climate change through livestock (FAO, 2013),

[17]   IPCC, 2014

[18] Critique de la méthode de calcul de la FAO :  http://www.worldwatch.org/files/pdf/Livestock%20and%20Climate%20Change.pdf

[19] Organic : A Climate Saviour ? The foodwatch report on the greenhouse effect of conventional and organic farming in Germany (Foodwatch,2008) https://www.foodwatch.org/uploads/media/foodwatch_report_on_the_greenhouse_effect_of_farming_05_2009_01.pdf

[20] http://www.ciwf.fr/animaux-de-ferme/vaches-laitieres/elevage-standard/

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