Le 17 janvier dernier, Édouard Philippe annonçait la fin du projet d’aéroport de Notre-Dame-Des-Landes. Si cette annonce venait reconnaître les années de sensibilisation et de luttes des militant·e·s écologistes, elle ouvrait un nouveau chapitre quant à l’avenir de la ZAD.

En effet, l’ère de la raison qui semblait alors s’ouvrir devait s’accompagner d’une réflexion sur l’aménagement du territoire et la protection de l’environnement pour être complète. En procédant à l’évacuation de celle-ci, le gouvernement a préféré une répression massive et disproportionnée au dialogue avec les actrices et acteurs sur place.

« Cette procédure d’expulsion ne s’appuie sur aucune décision de justice demandant à quitter les lieux quand les occupant·e·s s’étaient fait expressément connaître auprès de la préfecture, d’AGO-Vinci et des tribunaux d’instance de Nantes et de Saint-Nazaire. Le gouvernement, alors qu’il invoque le respect de l’État de droit, se met ainsi lui-même dans l’illégalité. » explique Célia Da Costa Cruz, co-secrétaire fédérale des Jeunes Écologistes.

« En évacuant la ZAD en cette période de tension sociale, le gouvernement tente d’affaiblir les différents fronts d’opposition en les multipliant. Il ne fait que les lier un peu plus les uns aux autres. Notre mouvement de jeunesse a appelé à plusieurs reprises à la raison. Aujourd’hui, les récents événements appellent chaque partie à l’apaisement et les citoyen·ne·s à la convergence des luttes » ajoute Hugo Cordier, co-secrétaire fédéral des Jeunes Écologistes.

Les Jeunes Écologistes appellent à la mobilisation partout en France pour que les terres expropriées puissent revenir aux paysan·ne·s et aux personnes qui ont construit un véritable lieu de vie sur ces terrains durant leurs années de luttes.

Contacts :
Célia Da Costa Cruz, co-secrétaire fédérale – 06 29 70 95 61
Hugo Cordier, co-secrétaire fédéral – 06 14 29 27 28

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