Le 22 février, les députés se prononceront définitivement sur l’interdiction du cumul entre un mandat parlementaire et une fonction exécutive locale. Il était temps ! 

Le cumul est une exception française et un véritable poison pour la démocratie. Il freine le renouvellement social et générationnel de la classe politique et  éloigne les élu-e-s de leurs concitoyen-ne-s : en voulant être partout à la  fois, on finit par ne plus être nulle part, et c’est la qualité des politiques publiques qui s’en ressent.

Si les dispositions présentées à l’Assemblée Nationale vont dans le sens des valeurs portées par les Jeunes Écologistes, elles restent largement insuffisantes. Notre système politique est en crise : les citoyen-ne-s sont de plus en plus nombreux à se détourner de l’action publique, découragés par une classe politique de moins en moins représentative et obnubilée par ses propres intérêts.

Pour être à la hauteur des  enjeux qui l’appellent, la réforme de la démocratie doit donc aller bien  plus loin. Les Jeunes Écologistes proposent donc :

  • de créer un véritable statut de l’élu qui facilite le retour à la vie professionnelle après son mandat, pour faciliter l’accès aux fonctions électives à l’ensemble des citoyen-ne-s ;
  • d’instituer une véritable démocratie participative à tous les niveaux de décision, pour que chacun-e puisse participer à l’élaboration des politiques le concernant ;
  • de renforcer la transparence dans le fonctionnement des institutions ;
  • de reconnaître le vote blanc comme suffrage exprimé ;
  • de changer de Constitution, pour la mise en œuvre d’une VIe République, décentralisée, appliquant la proportionnelle à toutes les élections et avec un Parlement aux pouvoirs renforcés.
CONTACTS PRESSE

Lucas Nédélec – Secrétaire fédéral : 07 77 07 45 69

Laura Chatel – Secrétaire fédérale : 06 29 85 75 95

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