Le 1er et 2 octobre prochain, les Jeunes écologistes participeront massivement au grand rassemblement antinucléaire à Flamanville contre l’EPR, organisé par le Collectif AntiNucléaire Ouest.

La France est le pays le plus nucléarisé du monde avec 75% de sa production électrique assurée par l’atome. Alors que les promesses du feu candidat François Hollande en 2012 prévoyaient de réduire la part du nucléaire de 75% à 50% à l’horizon 2025, pratiquement 5 ans après nous ne pouvons que constater que l’arrêt de la centrale de Fessenheim n’est pas acté, que le plan pluriannuel de l’énergie (PPE) est insuffisant et que le programme nucléaire d’EDF se poursuit avec la construction de l’EPR de Flamanville ainsi que du projet Hinkley Point en Angleterre. Le grand carénage, nécessaire pour réduire l’insécurité immédiate des centrales, ne doit pas être un prétexte pour prolonger leur durée de vie au-delà de 40 ans.

« Du fait de son coût exorbitant, des défauts de construction, de la multiplication des accidents, des infractions au droit du travail, le projet d’EPR à Flamanville est devenu le fiasco industriel de la décennie et le projet d’EPR à Hinkley Point sera vraisemblablement le fiasco industriel du siècle ! » Des deux côtés de la Manche, même les plus fervents défenseurs du nucléaire critiquent cet accord. « Seuls les gouvernements français et anglais s’obstinent à démarrer ce projet. Ils foncent droit dans le mur du nucléaire, au lieu de repenser notre modèle énergétique vers les énergies renouvelables », commente Benjamin Kaufmann, co-secrétaire fédéral des Jeunes Ecologistes.

« La transition énergétique peine à se mettre en place. Il est pourtant temps de lancer notre pays sur cette voie, notamment en valorisant la sobriété, les énergies renouvelables et en sortant de cette ère nucléaire ! Car, non le nucléaire n’est pas le rêve de notre génération ! » conclut Oriane Pigache, co-secrétaire fédérale des Jeunes Ecologistes.

 

Les Jeunes écologistes demandent au gouvernement de sortir enfin la France du cauchemar qu’est le nucléaire et réclament :
– la fin des investissements dans le grand carénage et la construction de nouvelles centrales
– la fermeture de la centrale de Fessenheim en 2017
– l’application d’une programmation de l’énergie qui acte les impératifs de la loi de transition, et une baisse rapide de la part du nucléaire dans le mix énergétique
– un réel investissement dans les renouvelables pour compenser le retard de la France en la matière afin d’atteindre le tout-renouvelable à l’horizon 2050.

CONTACTS PRESSE : Oriane Pigache, co-secrétaire fédérale – 06 05 37 97 56 Benjamin Kaufmann, co-secrétaire fédéral – 06 82 45 78 42
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