Ce samedi 17 novembre 2012, les Jeunes Écologistes ont participé, avec près de 40 000 personnes de différentes sensibilités politiques et venus de toute la France, à une marche pacifique à Notre-Dame-des-Landes, pour dénoncer le projet d’aéroport.
Les jeunes écologistes de Rennes et l’ensemble du cortège ont donc marché d’un même rythme dans le bocage que certains voudraient voir bétonnés. Au son « De l’humus, pas d’Airbus ! » ou « Des fougères, pas de charters ! », les manifestants ont tenus à réaffirmer à Vinci tout comme au Parti Socialiste que leur obstination et leur impertinence ne passera pas à Notre-Dame-des-Landes.
Nous rappelons notre opposition à ce projet, aussi inutile que coûteux et dénonçons l’hypocrisie de ses promoteurs.
Comment peut-on affirmer construire un aéroport pour le « Grand-Ouest », alors que les aéroports existants (y compris celui de Nantes Atlantique) continueront d’être exploités ? Pourquoi continuer à affirmer que l’aéroport ne coûtera presque rien au contribuable, alors que les collectivités et l’État prendront en charge les 2 à 3 milliards d’euros nécessaires à la réalisation des infrastructures routières pour connecter l’aéroport ? Est-il possible d’affirmer vouloir lutter contre l’étalement urbain et ;la protection des terres agricoles en bétonnant 2000 hectares de bocage au cœur d’un bassin laitier ? Comment affirmer que ce projet favorisera l’ensemble de la collectivité, alors que seul Vinci, grand groupe multinational, en touchera les bénéfices ?
Ce n’est pas en s’entêtant à appliquer les recettes libérales et productivistes qui ont conduit la France et l’Europe dans l’impasse que nous pourront prétendre réussir la transition écologique! Face aux défis sociaux, économique et environnementaux de notre époque, ce qu’il nous faut c’est le vrai changement.