Les Jeunes Écologistes se réjouissent de l’adoption par le Sénat de la proposition de loi constitutionnelle visant à accorder le droit de vote aux élections municipales aux étrangers non communautaires.
Un peu plus de deux mois après le basculement du Sénat, le vote de cette proposition de loi vieille de 2000 symbolise la victoire des valeurs républicaines et démocratiques dans notre pays. Elle renforce l’idée d’une citoyenneté qui ne soit pas uniquement liée à la nationalité, mais à la volonté de toutes celles et ceux qui résident durablement en France de participer à la vie politique de notre pays.
Cette mesure, si elle est appliquée, permettra de rendre plus cohérent le vote de l’ensemble des résidents étrangers aux élections locales, puisque les étrangers communautaires possèdent déjà ce droit depuis 1995. C’est ce que semblait oublier le ministre Claude Guéant quand il jugeait de manière hasardeuse que “dissocier le droit de vote de la nationalité française, c’est prendre le risque de communautariser le débat public”.
Les Jeunes Écologistes refusent toute vision de la France qui exclurait les résidents étrangers de la citoyenneté. C’est ce refus même d’accorder le droit de vote à des personnes qui vivent, travaillent et paient des impôts en France depuis des décennies, qui est le plus à même de susciter le communautarisme.
Enfin, parce qu’ils croient en la participation de tous à la démocratie, les Jeunes Écologistes félicitent la sénatrice Esther Benbassa. La nouvelle sénatrice du Val-de-Marne a su porter courageusement cette loi qui constitue l’un des actes législatifs traduisant le mieux leurs valeurs républicaines.
Puisque le vote d’hier n’est qu’une étape vers l’adoption définitive de cette loi, les Jeunes Écologistes poursuivront leur mobilisation en faveur du vote des résidents étrangers afin qu’il puisse s’appliquer une première fois à l’occasion des élections locales de 2014.