Les Jeunes Écologistes iront camper sous la tour Eiffel si aucun effort n’est fait de la part des pouvoirs publics pour trouver des hébergements aux milliers de militant-e-s climatiques qui viendront en décembre pour la COP 21.

Après de multiples demandes et propositions d’arrangement, l’État et les mairies dont notamment celle de Paris restent sourds aux besoins des très nombreuses personnes qui souhaitent se mobiliser à Paris pour la réussite d’un accord mondial sur le climat.
Pour les Jeunes Écologistes qui seront plus d’une centaine à monter sur Paris dès le 27 novembre prochain à l’occasion de la Cop 21, ce blocage inexplicable et inexpliqué est plus qu’une déception. Mobilisé-e-s pour le climat depuis plus d’un an, venir marcher et agir à Paris, ils en rêvaient depuis bien longtemps !

« La décision de ne rien faire, de la part de la mairie comme celle de l’État, échauffe les esprits chez nos militant-e-s, confie Cécile, secrétaire fédérale des JE. Du coup, nous n’avons vraiment pas peur d’aller camper sur le champ de Mars ! » Malgré des températures hivernales et la pression policière, le mouvement ne semble pas prêt à changer d’idée. « Nous cherchions des logements et des salles pour animer des ateliers sur la COP, mais en vain. Puis nous avons eu cette super idée, explique Léa, chargée de l’hébergement. Nous DEVONS camper ! »

Les Jeunes écologistes sont formels : en plus d’être un signe de protestation fort contre cette prise à la légère de la société civile mobilisée, cette expérience permettra à chacun-e de révéler le zadiste qui sommeille en lui. « Nous sommes de tous cœur avec nos ami-e-s qui campent toute l’année sur des zones à défendre contre des projets climaticides, explique Gaëtan, responsable communication. « Reste maintenant à savoir si les dirigeants resteront de glace devant les igloos du champ de Mars ou s’ils accepteront d’ouvrir des bâtiments ! »

Les Jeunes Écologistes réaffirment donc leur soutien aux militants climatiques laissés sur le carreau et réclament :
– Le déblocage de gymnases et de solutions d’hébergement collectif par les mairies et par l’État pour héberger des personnes venues du monde entier pour cet événement historique.
– La possibilité pour la marche mondiale pour le climat du 29 novembre de pouvoir passer dans le centre de Paris.
– Une vraie action de l’État pour faciliter l’octroi de visas aux militants climatiques étrangers.
– Une autorisation spécifique pour camper sur le champ de Mars.

 

Contacts presse :

  • Michaël Jeanjean, porte-parole – 06 69 29 70 94
  • Cécile Germain, secrétaire fédérale – 06 95 85 76 57

 

 

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