Pétition
Pour un revenu minimum européen dès 18 ans, pour un minimum commun !
La précarité ne “forme” pas la jeunesse, elle la tue
Les jeunes français·es et européen·nes sont condamné·es à une double peine. En plus de voir notre dignité bafouée par l’absence d’une protection sociale digne de la jeunesse nous payons le prix de l’inaction climatique des différents gouvernements européens. Passé la majorité, nous devons traverser un désert en matière de protection sociale. L’exclusion des 18-25 ans du RSA n’est qu’un exemple parmi d’autres de cette situation d’injustice qui met en difficulté un grand nombre d’entre nous.
La précarité ne nous forge pas, elle nous fragilise.
Durant la période Covid nous avons vu, impuissant·es, des files interminables d’étudiant·e·s se former devant les banques alimentaires. Aujourd’hui encore la situation reste critique pour les jeunes. Elle empire même pour certain·es avec l’augmentation constante du coût de la vie étudiante ces 10 dernières années.
En conséquence, 20 % des étudiant·es vivent actuellement en dessous du seuil de pauvreté.
Vivre dignement est un droit.
C’est pourquoi nous demandons pour tout·e citoyen·ne de l’Union européenne de plus de 18 ans un revenu minimum au niveau du seuil de pauvreté de chaque pays de l’Union européenne.
Il s’agirait d’un revenu inconditionnel minimum mensuel permettant d’échapper à l’extrême pauvreté.
Concrètement, plusieurs pays et collectivités locales comme la Finlande, les Pays-Bas ou le Québec ont déjà mis en place ce type de mesure. Les résultats ont été positifs et ont démontré que le revenu minimum est un filet de sécurité qui évite à une proportion conséquente de la population de tomber dans l’extrême pauvreté.
L’année dernière les eurodéputé·e·s ont déjà remporté une grande victoire en instaurant les bases d’un salaire minimum au niveau européen ce qui a permis de toucher 25 millions de personnes.
Suivons cette voie, bâtissons une Europe sociale, plus égalitaire et respectueuse de sa jeunesse. Une Europe qui n’oublie pas ses fondamentaux.
La précarité n’est pas une fatalité mais elle peut être fatale.
Agissez et engagez vous pour un revenu de solidarité universel, pour la dignité, dès la majorité. Pour une France et une Europe sociale !