Vendredi 17 août à 12h30

Place du XXe s. à Odysseum (devant la statue de Lénine) à Montpellier

 

Vendredi, à quelques heures du verdict, aura lieu à Moscou, comme dans plusieurs autres villes à travers le monde, un rassemblement pour la libération immédiate de Nadejda Tolokonnikova, Maria Alekhina et Ekaterina Samoutsevitch, membres du collectif punk féministe russe Pussy Riot.

Europe Écologie Les Verts et les Jeunes Écologistes de Montpellier s’associent aux organisations signataires de l’appel national et international et organisent un rassemblement à Montpellier ce vendredi 17 août 2012, à 12h30, sur la place du XXe s. à Odysseum (devant la statue de Lénine). Venez avec votre cagoule si vous en avez une, les militants et les jeunes écologistes s’occupent de l’animation et de la bande-son !

Le procureur a requis contre les 3 jeunes femmes 3 ans de camp, pour 3 minutes de chanson.

Les trois jeunes femmes du groupe punk féministe russe Pussy Riot ont participé le 21 février 2012, dans la Cathédrale du Christ Sauveur à Moscou, à une prière punk intitulée «Sainte Vierge chasse Poutine». Aucune dégradation du lieu de culte n’a été constatée et aucune insulte envers les croyants n’a été prononcée. Elles ont pourtant été rapidement arrêtées et sont accusées de «vandalisme aggravé, d’incitation à la haine religieuse et de sabotage des valeurs et du fondement spirituel du pays».

Les jeunes femmes plaident «non coupable», rejettent l’acte d’accusation formulé contre elles et affirment que leur action n’avait pas un caractère religieux, mais politique. Par cette entreprise, elles tenaient à dénoncer l’utilisation politique de l’Eglise orthodoxe par le régime. Ce spectacle s’inscrivait dans un cadre de protestation plus large contre Vladimir Poutine et les élections frauduleuses en Russie.

L’affaire des Pussy Riot est symbolique de la répression grandissante de toute forme de contestation en Russie. Elle met en lumière les dérives inquiétantes d’autorités prêtes à utiliser la justice comme arme politique pour combattre ses opposants pacifiques. Le procès des Pussy Riot a été incontestablement d’une grande iniquité. La peine requise par le procureur est clairement disproportionnée par rapport à la performance politique et artistique des trois jeunes femmes, qui n’ont fait qu’utiliser leur droit internationalement reconnu à la liberté d’expression.

Europe Écologie Les Verts et les Jeunes Écologistes de Montpellier s’associent aux organisations signataires et appellent toutes celles et ceux qui défendent la liberté d’expression, la liberté artistique, les droits humains, les principes démocratiques et féministes, à se rassembler à Montpellier, à Paris, et ailleurs, ce vendredi 17 août à 12h30, afin de demander la libération immédiate des membres du groupe Pussy Riot ! 

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