Les Jeunes Écologistes s’inquiètent du remplacement expresse de Nicole Bricq au Ministère de l’Écologie et dénoncent tant le recul du gouvernement en matière d’exploitation des hydrocarbures en Guyane que l’influence des intérêts privés sur les décideurs politiques.

 

Vingt-quatre heures à peine après son “beau discours” sur l’écologie au sommet de Rio, François Hollande a clairement montré que les écologistes ont quelques soucis à se faire !

Alors que Nicole Bricq avait annoncé le gel temporaire des permis de recherche exploratoire et sa volonté de réformer le code minier en imposant plus de contraintes aux sociétés détentrices de permis, la Ministre a été sanctionnée pour ses positions et envoyé au Commerce extérieur.

Alors que le préfet de Guyane a reçu l’autorisation de signer les arrêtés préfectoraux permettant la relance des forages exploratoires, les Jeunes Écologistes condamnent cette décision prise sous l’influence des lobbys industriels et d’élus locaux refusant de tirer les enseignements des catastrophes récentes sur les plateforme off-shore au large de la Floride comme en Mer du Nord.

Un moratoire sur les plateforme off-shore s’impose, si on ne veut pas prendre le risque d’une catastrophe au large de la Guyane dont les conséquences  seraient écologiquement et économiquement incalculables et désastreuses.

Les  Jeunes Écologistes espèrent que la nouvelle Ministre socialiste ne se fera pas dicter sa conduite par des intérêts économiques et privé de court terme, comme certains de ses camarades avaient obéis aux consignes d’Areva lors de la signature de l’accord entre le PS et EELV au sujet de la filière MOX.

 
 

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