Pour le lancement de la Cop 21, les Jeunes Écologistes dénoncent la répression clairement politique organisée par le gouvernement contre les mouvements écologistes pacifistes et qui a pu se voir tout au long de la journée du 29 novembre.
Assignations à résidence, perquisitions absurdes, contrôle à répétition des cyclistes de Notre-Dame-des-Landes, interdiction de manifester… Les militant-e-s associatifs et politiques semblent être, aux yeux du gouvernement, des dangers publics. En particulier ce dimanche 29 novembre, la marche pour le climat à Paris qui avait été interdite a été violemment réprimée par les forces de l’ordre. Parallèlement, l’ensemble des manifestations est aujourd’hui caricaturé par une large désinformation sur la violence prétendue des manifestant-e-s.
« Si les Jeunes Écologistes n’ont pas appelé à se rendre à cette marche, nous dénonçons sa répression et la caricature qui en est faite », commente Cécile Germain, co-secrétaire des Jeunes Écologistes.
Le dimanche, après avoir participé à la grande chaîne humaine pour le climat reliant République et Nation, les Jeunes Écologistes se divisent en petits groupes pour des actions artistiques et pacifiques : dessins à la craie, chants parodiques sur le marché de Noël… mais seront rapidement refoulé-e-s par les forces de l’ordre. En particulier sur le marché, tout signe d’appartenance politique a été réprimé. Notre mouvement serait-il décrété illégal pendant la durée de l’état d’urgence ? Ce type de répression sous le prétexte de l’état d’urgence est aussi ridicule qu’alarmant.
Plus que jamais nous avons à nous manifester. Plus que jamais nous avons à poser les bases d’un monde où l’humanité soit en paix avec son environnement comme avec les siens.
Le pressentiment dramatique d’un mouvement écologiste stigmatisé et d’une jeunesse muselée nous laisse penser que l’état d’urgence sert davantage à étouffer la société civile et toute parole contestataire qu’à la protéger du risque terroriste…
Indigné-e-s mais pas résigné-e-s, les Jeunes Écologistes réclament la levée de l’état d’urgence et des interdictions de rassemblement et de manifestation pendant la COP21, ainsi que la libération des militant-e-s assigné-e-s à résidence ou arrêté-e-s arbitrairement lors de la marche du dimanche 29 décembre.
Contacts presse :
– Victor Vauquois, co-secrétaire fédéral : 06 33 30 05 69
– Cécile Germain, co-secrétaire fédérale : 06 95 85 76 57