Jusqu’à récemment la question des rythmes de l’enfant semblait consensuelle et le rejet unanime quant aux réformes antérieures.

La proposition de revenir à une semaine de quatre jours et demi ainsi que dégager des heures d’accompagnements en fin de journée est une mesure destinée à être plus en adéquation avec le rythme biologique de l’enfant.

La réduction des devoirs scolaires à la maison permettra quant à elle une meilleure justice sociale, la réalisation de ces devoirs n’étant plus dépendante du niveau culturel des parents.

Pourtant, le décret proposé par le ministre a suscité un mouvement de grève le 22 janvier dernier des enseignants parisiens (avec un taux de participation d’environ 80 %) suivi de mobilisations en province le mercredi 23, date du passage en Conseil des ministres du texte sur la Refondation de l’école.

Les Jeunes Écologistes soutiennent la réforme des rythmes de l’enfant. Il est cependant indispensable que son application soit effectuée par les conseils d’école et non par la mairie.

Ils considèrent également que cette réforme ne pourra se faire qu’avec l’appui du corps enseignant. Ils soutiennent donc les légitimes revendications d’ouverture d’une négociation sur la revalorisation salariale.

En outre, il est nécessaire d’assurer le financement de cette réforme. L’État ne doit pas se décharger financièrement sur les collectivités locales, comme les gouvernements ont tendance à faire depuis une dizaine d’années.

Malgré les lacunes de cette réforme, nous appuyons la volonté du gouvernement de placer enfin le rythme de l’enfant en tant qu’élément central d’une nouvelle politique éducative!

Retrouvez ici nos propositions sur à l’éducation.

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