Dimanche 24 septembre, la moitié des sièges du Sénat ont été renouvelés. Si nous saluons l’élection des sénateurs-trice écologistes, nous nous inquiétons de la composition de ce Sénat. L’absence d’un groupe écologiste n’est pas de bon augure dans le contexte actuel d’urgence sociale, démocratique et écologique comme l’illustre l’entrée en vigueur de CETA, la remise en cause des subventions à l’agriculture biologique, l’indécision sur le grand projet inutile Notre-Dame-Des-Landes, etc
» Le travail des élu-e-s écologistes au Sénat aura permis d’imposer des débats comme sur le mariage pour tous, les réfugié-e-s climatiques ou encore la légalisation du cannabis, mais cela aura aussi permis de faire entendre une voix d’opposition à des lois liberticides, anti-sociales ou encore dangereuses pour l’environnement. Le résultat de cette élection n’est pas à la mesure du bilan porté par les sénateurs et sénatrices écologistes et de la progression de nos idées dans la société.« avance Célia Da Costa Cruz, co-secrétaire fédérale des Jeunes Écologistes
» Le principal problème des sénatoriales reste la crise de la représentativité illustrée par cette élection.Les Jeunes Écologistes appellent à changer notre système électoral en instaurant une VI ème République reposant sur le scrutin proportionnel et le suffrage universel direct ouvert à tou-te-s les résident-e-s français dès l’âge de 16 ans » conclut Hugo co-secrétaire fédérale des Jeunes Écologistes