Le 29 novembre est la journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien. À cette occasion, les Jeunes Écologistes rappellent leur attachement aux valeurs de justice et de liberté qui sont chaque jour violées dans le cadre de l’occupation de la Palestine par l’état d’Israël.
Deux membres des Jeunes Ecologistes ont passé une semaine à sillonner la Cisjordanie en collaboration avec les organisations de jeunesse de l’écologie politique belges Ecolo-j et Jong Groen. « Ce fut une semaine intense et riche en expériences, émotions et témoignages – d’étudiant.e.s palestinien.ne.s à refuzniks israéliennes, de psychiatres à archéologues, en passant par des manifestant.e.s et militant.e.s des droits de l’homme, bédouin.e.s et agriculteur.trice.s, ancien.ne.s détenu.e.s… », raconte Adeline Durand, membre des Jeunes Écologistes faisant parti de la délégation et sous le choc d’avoir vécu une semaine avec d’incessants contrôles aux checkpoints, de soldat.e.s israélien.ne.s armé.e.s en surnombre, et un oppressant mur d’apartheid dressé.
Se faisant le relais de Palestinien.ne.s et d’Isralien.ne.s trop souvent traité.e.s de ‘terroristes’ ou ‘d’ennemis de l’état’ avant même de prendre parole, les Jeunes Écologistes ne font pas le constat d’un ‘conflit israélo-palestinien’, avec conflit d’intérêt entre deux partis à moyens financiers, militaires, médiatiques et soutiens internationaux égaux. Bien au contraire, ce qui est mis en œuvre est l’occupation et la colonisation du peuple palestinien par les gouvernements israéliens successifs virant progressivement vers l’ultra-droite. Ces derniers poursuivent en toute impunité des crimes de guerre à l’encontre de multiples résolutions de l’ONU. En particulier, la non-application de la résolution 242 des Nations Unies, demandant le « retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés » ainsi que le « respect et (la) reconnaissance de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de chaque État de la région et leur droit de vivre en paix à l’intérieur de frontières sûres et reconnues à l’abri de menaces ou d’actes de force ».
Soumis.e à des humiliations gratuites, à des violences quotidiennes et à des décisions bureaucratiques et judiciaires arbitraires, spolié.e.s de leurs terres et ressources, les Palestinien.ne.s sont loin de vivre ‘en paix’. « Que cela soit à l’intérieur ou à l’extérieur des frontières palestiniennes, la démocratie, les droits de l’Homme et le droit international ne peuvent être bafoués sous couvert de ‘mesures de sécurité » rappelle Isabelle Desportes, membre des Jeunes Écologistes et de la délégation.
Les Jeunes Ecologistes demandent :
– Le respect du droit international, en particulier de la quatrième Convention de Genève relative à la protection de la population civile en temps de guerre et des résolutions de l’ONU portant sur la Palestine ;
– La fin de l’occupation du territoire palestinien, en commençant par le gel immédiat de toute nouvelle colonie et le transfert à moyen terme de leurs habitant.e.s vers les territoires Israéliens d’avant 1967, la libération des prisonniers politiques et administratifs sans jugement, ainsi que la fin des tortures ;
– La dépénalisation des appels à la campagne BDS (boycott, divestment, sanction) en France, entravant la liberté d’expression et la défense de moyens d’action non-violents pour mettre fin à une politique d’occupation, de colonialisme et d’apartheid.
- Adeline Durand, membre des Jeunes Ecologistes – 06 67 44 30 44
- Isabelle Desportes, membre des Jeunes Ecologistes – 06 83 27 89 86