Convaincu-e-s qu’une autre politique des drogues est possible, les Jeunes Écologistes participeront, cette année encore, aux marches mondiale du cannabis à Strasbourg, Paris, Marseille, Lyon et d’autres villes en France les 7 et 14 Mai prochain

Depuis 1970 et la loi sur les drogues, la politique répressive est un échec total : les jeunes Français et Françaises restent les premiers consommateurs en Europe ! En plus d’être inefficace et coûteuse, la prohibition du cannabis n’endigue en rien le trafic et la criminalité comme le démontre l’exemple le plus criant de Marseille et plus récemment de Grenoble.

Depuis début 2016, 8 morts sur fonds de règlement de compte liés aux trafics de drogues sont à déplorer dans la cité phocéenne. 22 règlements de compte ont été comptabilisés en 2013 ; 26 en 2014 ; et 21 en 2015. Plus que le cannabis, c’est la prohibition de celui-ci qui engendre ces drames.

De plus, “la lutte contre l’ensemble des stupéfiants coûte plus de 850 millions d’euros par an à l’État, dont 568 millions rien que pour le cannabis. Autant de moyens et d’énergie qui ne sont pas investis dans la lutte contre les mafias et le grand banditisme, le trafic d’êtres humains ou d’armes” explique Cécile Germain, co-secrétaire fédérale des Jeunes Écologistes.

Il y a 4 millions de consommateurs réguliers de cannabis, dont un certain nombre dans le cadre thérapeutique. Un jeune sur deux en a déjà fumé dans sa vie, et un jeune sur quatre au cours du dernier mois. Dans ce contexte, faut-il continuer à pénaliser le cannabis ou au contraire aller vers l’encadrement, la prévention et la légalisation ?

Quand une politique est un échec total, il convient de la changer. Aujourd’hui, lors de ces marches et à travers l’appel du 18 joint prochain, nous demandons l’ouverture d’un débat sur la légalisation du cannabis, pour une véritable politique de santé publique et de réduction des risques. Soyons réalistes, dépénalisons la consommation de cannabis et autorisons l’autoproduction de cannabis dans un cadre non-marchand.

Contacts :

Cécile Germain, co-secrétaire fédérale – 06 95 85 76 57
Michaël Jeanjean, porte-parole – 06 69 29 70 94

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