Agent orange, PCB, Roundup, hormones de croissance, OGM… on ne compte plus les activités écocides du géant de l’industrie agro-alimentaire. Les citoyen-ne-s en ont assez du laisser-faire de nos institutions qui sont pourtant censées veiller sur notre santé et notre bien-être et ont décidé de prendre en main leur défense. Du 14 au 16 octobre a eu lieu à La Haye, ville de la Cour internationale de justice, le tribunal Monsanto afin de juger, selon les droits internationaux défendus par l’ONU, les activités de l’entreprise américaine.

Depuis la guerre du Viet-Nam et le fameux agent orange, Monsanto n’a eu de cesse de se diversifier dans ses activités douteuses voire mortelles. Les dangers avérés de ses produits (Aspartame, OGM, pesticides, etc) sur la santé n’ a pas empêché les Etats de faire preuve d’une complaisance évidente lorsqu’il s’agissait d’autoriser à la vente des produits extrêmement dangereux pour les personnes et pour l’environnement.

Au-delà de la production de poisons, la firme joue aussi beaucoup sur la dépendance financière des agriculteur-trice-s qui sont obligé-e-s d’acheter chaque année de nouvelles graines et pour lesquel-le-s le retour en arrière est difficile voire impossible. Nombreux sont celles et ceux qui ont été séduit par des promesses de production et qui ont du s’endetter en achetant les graines mais aussi les engrais et les pesticides qui vont avec. Devant l’énormité des dettes accumulées, le suicide devient l’une des seules portes de sortie.

Ce modèle d’agriculture mortifère qui enchaîne les agriculteur-trice-s et s’assoit sur la santé des consommateur-trice-s doit être jugé pour ces atteintes aux droits humains. Ce week-end, les Jeunes Ecologistes soutiennent l’organisation de ce tribunal aux côtés d’Arnaud Apotheker, de Vandana Shiva, de Gilles-Eric Séralini ou encore de Marie-Monique Robin, pour que le droit et la justice triomphent des crimes et de l’impunité.  Cette mobilisation est d’autant plus forte en trouvant écho dans les manifestations qui se sont déroulées partout en France, ce samedi 15 octobre, contre les projets transatlantiques TAFTA/CETA. Ces derniers sont en effet de véritables passe-droits pour les multinationales, notamment Monsanto, et donc de grandes menaces pour notre santé et notre environnement.

 

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