Ce week-end du 10 et 11 mars 2012 est placé sous le signe de la mobilisation pour la sortie du nucléaire. Un an après l’explosion de la centrale nucléaire de Fukushima, au Japon, certains veulent encore nous faire croire que l’on pourrait maîtriser cette énergie et la rendre un peu plus sûre. Pourtant, c’est toute une génération qui n’a pas forcément connu Tchernobyl qui a été marquée par l’accident de Fukushima, il y a maintenant un an. Accident tragique. Tragique pour les conséquences humaines, sanitaires, économiques, environnementales. Accident révélateur. Révélateur de l’impasse de l’énergie nucléaire, impossible à maîtriser, dangereuse et mortifère.
« Si notre génération n’a pas choisi le nucléaire, elle peut aujourd’hui faire le choix d’en sortir. » Ainsi se conclut l’appel du collectif Génération Fukushima créé cette semaine dont les Jeunes Écologistes font partie. En lançant cet appel, les jeunes entendent affirmer leur droit de devenir adultes dans un monde sans nucléaire. Dans le contexte de l’élection présidentielle, il est important de rappeler que la sortie du nucléaire n’est qu’une question de courage et d’action politique : plan de sobriété énergétique (rénovation des logements notamment), exigence d’efficacité énergétique (incitations fiscales par exemple), développement des énergies renouvelables.
Aujourd’hui à Nice, les militants Jeunes Écologistes, Europe Écologie Les Verts et Greenpeace étaient sur la place Garibaldi à 15h pour interpeller la population. Une simulation d’accident, des combinaisons, des masques, des sirènes, de quoi attirer l’attention des passants sur les dangers de l’énergie nucléaire… Et de rappeler l’événement majeur qui aura lieu ce dimanche 11 mars : une grande chaîne humaine entre Lyon et Avignon, dans la vallée la plus nucléarisée du monde, pour réclamer un sursaut politique et citoyen en faveur de la transition énergétique.