Alors qu’en France, toutes les huit minutes, une femme est violée, Le Nouvel Observateur publiait il y a quelques jours le Manifeste des 313. A l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes du 25 novembre, Les Jeunes écologistes apportent tout leur soutien à cette initiative, et réaffirment leur engagement sur la question du viol et du harcèlement sexuel à l’encontre des femmes.

Le constat est alarmant. Comme cela est affirmé dans le Manifeste des 313 femmes déclarant avoir été violées, 80% des violeurs sont des proches, membres de la famille, amis, collègues. Bien loin de l’image véhiculée dans les médias du psychopathe inconnu venant de l’extérieur.

Il est temps que la honte change de camp, que les femmes n’aient plus peur de porter plainte et que leurs agresseurs soient condamnés.

Nous demandons ainsi à la Ministre des droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem :

– Un programme ambitieux de formation des personnes qui seront en contact avec les victimes de viol, notamment les personnels de police et de justice.
– Une campagne de mobilisation pour que les femmes violées, battues ou harcelées n’aient plus honte ni peur de porter plainte.
– Un quota de logements réservés dans les réquisitions prévues par le Ministère du Logement pour les associations et les foyers d’aide aux femmes violées et/ou battues et leurs enfants.

Le sexisme et les agressions inacceptables que subissent les citoyennes de notre pays doivent être l’un des défis majeurs de ce quinquennat. De nombreux pays européens peuvent nous montrer la voie car tout est à reprendre pour enfin endiguer ce problème de société: de l’éducation non-genrée des plus jeunes au suivi psychologique et médicalisé permanent des agresseurs, il est temps de changer les mentalités pour mettre fin à la domination masculine et aux agressions sexuelles qu’elle permet encore trop souvent.

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