Suite à l’échouage d’un cargo dans le Morbihan, les côtes bretonnes sont une nouvelles fois polluées. Les Jeunes Écologistes déplorent l’absence de prise de conscience du milieu des affaires maritimes quant au principe de précaution.
Presque 12 ans, jour pour jour, après le naufrage de l’Erika, les côtes bretonnes sont de nouveaux souillées par le pétrole. Dans la nuit du 14 au 15 décembre, le cargo maltais TK Bremen, pris dans la tempête Joachim, s’est échoué sur le littoral morbihanais alors qu’il tentait de trouver un mouillage plus abrité. Le naufrage du cargo a d’ores-et-déjà laissé échapper une nappe d’un kilomètre sur cinq mètres de carburant dans la mer.
Les Jeunes Écologistes regrettent l’absence de pédagogie suite aux catastrophes qu’ont été les marées noires de l’Amoco Cadiz, de l’Erika, et du Prestige. Combien de naufrages et de catastrophes maritimes seront nécessaires pour interdire l’appareillage d’un navire alors qu’une tempête importante est annoncée ? Les Jeunes Écologistes sont consternés par le manque de réflexion et de précaution de certains professionnels de la mer.
Outre les conséquences sanitaires et économiques pour les communes touchées, les Jeunes Écologistes s’inquiètent du coût écologique et de l’impact de cette pollution sur la biosphère, à court et à long terme. Ils appellent également à tirer définitivement les leçons de cet énième accident et à faire la lumière sur les responsabilités de l’équipage, de l’armateur et des affaires maritimes.
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